HLP question d'interprétation et de réflexion

Question d’interprétation :

Dans ce texte intitulé Les valeurs de l’Éducation, l’auteur, Olivier REBOUL, marque son opposition face à la thèse du relativisme selon laquelle toutes les valeurs évoluent selon les milieux et les époques et de ce fait, ne peuvent prétendre à l’universalité qui ne veut qu’aucune valeur ne soit immuable.

En premier lieu, l’« universalité », il s’agit d’une vérité irréfutable qui ne peut être contredite comme par exemple « le ciel est bleu » ou « le sang humain est rouge ».

Par la suite, l’auteur marque son opposition avec la thèse du relativisme. Tout d’abord par le biais d’arguments de nature scientifique (physique) comme la poussée d’’Archimède. Puis, il aborde la question par le biais de concepts moraux comme les Droits de l’Homme qui sont justifiés et indispensables bien que cela ne soit pas l’avis de tout le monde.

Pour terminer, l’auteur définit « l’universel » comme une chose que « chacun peut retrouver en soi-même, et qui le rend libre ». Dans cet extrait, Olivier REBOUL définit « l’universalité » comme une vérité indispensable et réfute de ce fait le relativisme.

Question de réflexion :

L’universalité est une chose qui est universelle ou considérée comme telle.

La manière dont nous percevons le monde est fondamentale afin de saisir le sens de la notion d’universalité qui varie selon les époques et les milieux. En effet, les mœurs de la société française au 18ème siècle ne sont pas les mêmes qu’aujourd’hui. Tout comme les valeurs françaises d’aujourd’hui ne sont pas en adéquation avec les valeurs et principes de Chine aujourd’hui. La question se pose alors naturellement : des valeurs peuvent-elles être universelles ?

Premièrement, nous nous intéresserons aux aspects rendant des

valeurs universelles et deuxièmement ce qui en fait des valeurs universelles.

Premièrement, distinguons deux sortes de vérités. Les vérités physiques et celles métaphysiques. En effet, une vérité physique comme le fait qu’un humain ne peut pas respirer sous l’eau ou que la formule de Pythagore est avérée et prouvable. Ces vérités physiques, sont universelles dans la mesure où le langage mathématique n’a pas de frontières. Cela les rend donc universelles même si certaines personnes ne les admettent pas, la majorité l’emporte.

Deuxièmement, intéressons-nous aux vérités dites « métaphysiques ». Puisque ces derniers ne sont que subjectifs contrairement aux vérités physiques, leur jugement se révèle être plus variable. Il convient en premier lieu de rappeler – comme cela été dit plus haut – que la notion d’universalité varie selon les milieux et les époques. Elle a également varié en raison de la mondialisation. En effet, de nos jours, nous pouvons nous rendre dans n’importe quel pays en quelques heures à peine, traverser les océans aisément, se documenter sur un milieu, une culture, une religion rapidement par le biais d’Internet. Ce genre d’actions étaient complètement impossibles il y a quelques décennies. Le monde d’aujourd’hui n’a plus les mêmes restrictions de déplacement

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