Corpus sur les rencontres amoureuse

La rencontre amoureuse est un thème récurrent dans les livres du 19eme et 17eme siècle. Nous allons étudier dans ce corpus cinq extraits de roman qui mettent en scène des rencontres amoureuse dont la Princesse de Clève par Madame de La Fayette en 1678, Le Rouge et le Noir par Stendhal en 1830 ,L’éducation sentimentale en 1869 par Gustave Flaubert  , L’écume des jours par Boris Vian en 1947 et enfin La fortune des rouguon par Emile Zola en 1871. Mais de quelle manière la scène de rencontre amoureuse est-elle peinte dans ces textes ? Nous étudierons tout d’abord les rencontres inattendues, puis nous en montrerons les rencontres prémédités.

        Dans un premier temps, nous montrerons en quoi ces extraits sont des rencontres inattendues, en  nous appuyant sur les cadres spatiaux et temporelles puis sur la description du personnage.

        Tout d’abord, les précisions spatiales donnent un effet de rencontre par surprise grâce aux cadres spatiaux hors du commun le plus souvent en lieu extérieur. En effet, Dans le texte C l’Education sentimentale, le personnage principal rencontre Mme Arnoud « […] assise, au milieu d’un banc, toute seule » l2 sur un bateau, Dans le texte E d’Emile Zola, Silvère rencontre Miette dans un champs « arrachant activement l’ivraie qu’elle jetait dans un couffin. »l10-11 et enfin dans le Texte B où Madame de Rênal « sortait  par la porte-fenêtre du salon qui donnait sur le jardin, quand elle aperçut près de la porte d’entrée la figure d’un jeune paysan » l 2.

        De plus, la description du personnage joue un rôle capital dans une rencontre : elle permet au lecteur d’imaginer le personnage mais aussi de montrer le coup de foudre immédiat que le personnage a eu pour la femme. La description lors d’une rencontre amoureuse est caractérisée par une description physique et vestimentaire mélioratif comme dans le texte  C où «  elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses » l7 « grands sourcils » l8 «  son nez droit » l10, dans le texte E où elle porte un « le fichet de couleur, le corset blanc, la jupe de cotonnade bleue» l26 « le bras était d’un brun doré » l 28.

        Les cadres spatiaux-temporelles et les descriptions des personnages permettent de donner un aspect réaliste aux textes, mais les rencontres amoureuses dans les romans ne se caractérise pas seulement avec la description et les cadres, elle se caractérise aussi par des champs lexicaux.

        Nous montrerons donc dans un second temps, avec quoi sont caractérisés les rencontres prémédité par d’autres personnages, en nous appuyant sur les champs lexicaux.

        Tout d’abord, les champs lexicaux de la vue et de la beauté  sont des outils indispensables à la création de rencontre amoureuse. En effet, les champs lexicaux de la vue permet de regarder le personnage comme dans le texte A ou Madame de Clève « cherchait des yeux quelqu’un » l1  pour danser, «  de voir Mme de Clève pour encore l’air brillant qui était dans sa personne » l6-7 , ou bien dans le texte D où « elle le regarda » l 10 . Tout comme le champ lexical de la beauté qui montre l’admiration du personnage principale pour l’un des personnages d’un livre, ainsi dans le texte A ou «  M.de Nemours fut tellement surpris de sa beauté […] » l9 mais il ne peut s’empêcher de  « donner des marque de son  admiration » l 11 .et dans le texte D ou il utilise l’adjectifs « jolie ».

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