La Rencontre Amoureuse
Rapports de Stage : La Rencontre Amoureuse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lubafo • 7 Mai 2013 • 1 217 Mots (5 Pages) • 1 171 Vues
Antoine François Prévost plus connu sous son titre ecclésiastique d'abbé Prévost, est né le 1er avril 1697 à Hesdin . Il s'enfuit de France car il a quitté son monastère sans autorisation , il va à Londres . À partir de 1731 , il commence la publication , en Hollande , les sept tomes du philosophe Anglais dont on a pris l'habitude d'extraire le dernier tome : Manon Lescaut . En 1733 ,criblé de dettes , Prévost retourne à Londres ou il fonde le journal : Pour et Contre . En 1734 il négocie son retour chez les bénédictins et devient deux ans plus tard l'aumônier du prince de Conti . Il décède le 25 novembre 1763 à Courteuil .
Le chevalier Des Grieux est un jeune étudiant noble et sage qui s'apprête à devenir chevalier . Alors qu'il est promis à un bel avenir , il rencontre la jeune roturière Manon Lescaut, fille de fabricants de chandelles. C'est le coup de foudre. Ils fuient ensemble à Paris pour lui éviter le couvent. S'ensuit de multiples aventures et mésaventures.
Ce passage se situe au début du roman . Cette scène est attendue dans le roman puisqu'il s'agit de la rencontre amoureuse . C'est le coup de foudre immédiatement .
I. Le coup de foudre :
A) Un portrait allusif (allusion) de Manon : Seuls quelques mots esquissent la silhouette de Manon. Le narrateur fait attendre le lecteur en ne donnant aucun portrait de Manon : « Charmante » ; « Fille » ; « Moins âgée » ; « Plus expérimentée ». Aussi ténue que soit l’évocation de Manon, sa présence n’en est pas moins forte. L’emploi de l’intensif « Si charmante » donne un caractère hyperbolique à cette apparition. L’adjectif « Charmante », qui qualifie Manon, peut se lire de deux façons : jolie ou ensorceleuse. Manon semble jeter un sort au narrateur. Les mots « charmant » et « charme » sont utilisés trois fois dans le passage. Le texte repose sur un balancement avant/après la rencontre. On passe ainsi d’un champ lexical de la timidité à un vocabulaire de la passion : « sagesse » ; « retenue » ; « excessivement timide » s’opposent à « enflammé » ; « transport » ; « amour » : « cœur » ; « désirs ».
Cette rencontre est aussi la première étape d’un apprentissage amoureux (semblable au roman picaresque) où la femme séductrice mène le jeu alors que le jeune héros, passif, subit le charme. Noter la longueur inhabituelle de la phrase qui permet de décrire le processus de métamorphose du candide en amant passionné (« Elle me parut si charmante que moi, qui n'avais jamais pensé à la différence des sexes, ni regardé une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvai enflammé tout d'un coup jusqu'au transport. »). Un seul instant modifie immédiatement et pour toujours l’ordre des choses : la reprise de l’adverbe « déjà » le souligne (« L'amour me rendait déjà si éclairé » et « qui s'était déjà déclaré »). B) La rencontre : Elle appartient au domaine de l’instant, du coup de foudre : l’adverbe « tout d’un coup ». Le connecteur d’opposition « Mais » souligne le caractère exceptionnel de cette rencontre. Manon est désignée comme unique par la comparaison avec d’autres femmes. Le récit inscrit d’emblée un amour fondé sur la sensualité comme le montre la comparaison, l’hyperbole « Coup mortel » et l’emploi du mot « désirs ». La communication établie entre les deux personnages passe par le regard mais aussi par la parole : verbes de parole « demandait » ; « répondit ». L’échange se fait d’autant
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