Commentaire sonnet 185 Les Regrets de Du Bellay
Commentaire de texte : Commentaire sonnet 185 Les Regrets de Du Bellay. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Berengere Caux • 18 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 819 Mots (4 Pages) • 2 935 Vues
Le recueil Les Regrets a été écrit à Rome entre 1553 et 1557. Du Bellay y était en mission pour son oncle, le cardinal Jean Du Bellay. Ce recueil a été publié à Paris, en 1558. Il est dédié à son a ami Olivier de Magny. Les thèmes de ce recueil sont l’exil, la satire et l’éloge, surtout ceux de Marguerite, sœur du roi Henri II. Dans le sonnet 185, Du Bellay fait l’éloge de la sœur du roi, Marguerite, il nous montre à quel point il est attaché à cette femme. Nous chercherons à montrer comment Du Bellay exprime le sentiment d’admiration pour Marguerite dans ce sonnet. Dans un premier temps, on parlera du fait qu’il fut « frapper » par la beauté de cette femme encore inconnu pour lui et du sentiment d’amour qui s’en suit. Dans un deuxième temps, on parlera de son exil à Rome et de la douleur de quitter Marguerite. Puis dans un troisième temps, on parlera du fait que depuis tout ce temps il admire, il est prit de passion pour Marguerite de France.
Dans ces quatre premiers vers, Du Bellay nous dis qu’il fut frapper par la beauté d’une femme « Quand cette belle fleur premièrement je vis » (v.1), il l’a qualifie de « belle fleur » comme pour nous dire que c’est la plus pur personne qu’il pu voir (rapport avec la virginité de cette dame). Il y a une accentuation sur le jeune âge de Du Bellay et de Marguerite « Qui notre âge de fer de ses vertus redore » (v.2). Dans « ses vertus redore » il affirme que Marguerite est une femme prude, comme son rang voudrait qu’elle soit. Dans le troisième vers, « Bien que sa grand’ valeur je ne connusse encore », il nous dit qu’il ne connaît pas encore la valeur de cette femme, pour lui ce n’est qu’une belle jeune fille qu’il admire par sa beauté et par la pudeur qu’elle renvoi. Dans le quatrième vers, il nous redit à quel point il est émerveillé par sa beauté « Si fus-je en la voyant de merveille ravi. ».
Dans les vers cinq à huit, Du Bellay nous parle de son exil à Rome « Où le Tibre tortu de jaune se colore » (v.6). Ce voyage fut un désastre pour lui, il est loin de la femme qu’il admire, loin de la Cour de France et de plus il fait une satire des hommes d’Eglise de Rome « Ignorants, vicieux, et méchants à l’envi » (v.8), il fait un parallèle entre son adoration pour Marguerite de France et l’adoration qu’on les hommes d’Eglise pour leur « grands dieux ». « Et voyant ces grands dieux que l’ignorance adore », il met donc sur un même piédestal, Marguerite et les Dieux Antiques, cela montre que pour Du Bellay, cette femme est une véritable déesse. La il y a un parallèle entre Marguerite mis au range de déesse et le vers cinq où Du Bellay fait référence « au cour de Fortune » qui désigne ici la déesse de la chance, du hasard.
Dans les quatre derniers vers, neuf à quatorze, Du Bellay adresse les deux premiers vers au secrétaire de Marguerite de France, Pierre Forget « Alors, Forget, alors cette erreur ancienne Qui n’avait bien connu ta Princesse et la mienne », il lui fait par de son admiration pour Marguerite, surement une admiration partagé entre ces deux hommes. C’est en revoyant cette femme, qu’il comprit qui elle était « La venant à revoir, se dessilla les yeux » (v.11), en comprenant cela il se dit qu’il n’est pas assez bien pour cette femme, qu’elle est trop prestigieuse pour lui « Alors je m’aperçus qu’ignorant son mérite » (v.12). Et encore une fois, il va comparer cette femme, a u cieux, il a une admiration divine pour cette femme « J’avais, sans la connaître, admiré Marguerite, Comme, sans les connaître, on admire les cieux. » (v.13-14).
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