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Anthologie personnelle des sonnets du Bellay

Dissertation : Anthologie personnelle des sonnets du Bellay. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  31 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 955 Mots (8 Pages)  •  399 Vues

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Français- Anthologie personnelle des sonnets du Bellay

Introduction: Les Regrets est un recueil de poèmes de Joachim de Bellay(1522-1560), écrit lors de sa résidence à Rome de 1553 à 1557 et publié à son retour à Paris en Janvier 1558 par l'éditeur parisien Fédéric Morel l'Ancien.

Avis :Je vais vous présenter pour moi les 10 meilleurs sonnets du recueil Les Regrets de Joachim de Bellay. Ils font parties des meilleurs sonnets car tout d’abord je les ai beaucoup appréciés. Et ils m’ont beaucoup marqués , après la lecture de tous les autres sonnets c’est eux qui m’ont plus affectés , j’y ai repensé et je suis revenu dessus.

Tout d’abord j’ai beaucoup aimé les thèmes des sonnets (la satire de Rome,l’expression de la plainte / désillusion (registre élégiaque) et la nostalgie de sa terre natale) ça ma surpris d’être autant frustré de l’inconnu et d’être autant nostalgique de sa natale, mais ça ne m’a pas déplus.

De plus j’affectionne plus particulièrement comment les sonnets ont été écrit. Les strophes en alexandrin ajoutent un effet propre et structurés au sonnets . Pour ma part cela entraîne une présentation de qualité et propreté qui me plaît .

Ces sonnets je les ai lus plusieurs fois pour bien comprendre leur signification et plus je les lisais plus il m’émouvait et troublait. Tout d’abord l’emploi de nombreux adjectifs péjoratifs pour montrer qu’ils n’aimaient pas du tout Rome rendais ce poème bourru mais les nombreux adjectifs valorisant sa terre natale venais adoucir ces sonnets et quand il parlais de sa terre natale ça me rendais nostalgique comme si c’était moi qui avais voyagé et perdu sa terre natale .

Ensuite c’est sonnets m’ont rendu perplexe car en effet j’ai eu le pressentiment de vivre c’est aventure avec Joachim de Bellay à Rome. À la première lecture je n’avais fait que de lire sans faire attention mais plus je relisais plus je me sentais proche de lui je m’imaginer d’être une sorte de compagnon et de vivre son aventure avec lui .

Le fait qu’à la lecture de ces sonnets j’ai pu voyager m’imaginer les paysages de sa terre natale et vivre des péripéties avec lui ça m’a richement ravi.

(c’est un avis subjectif)

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage - Joachim du Bellay

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,

Ou comme celui-là qui conquit la Toison,

Et puis est retourné, plein d'usage et raison,

Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village

Fumer la cheminée, et en quelle saison

Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,

Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,

Que des palais Romains le front audacieux,

Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,

Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,

Et plus que l'air marin la douceur angevine

À Vénus - Joachim du Bellay

Ayant après long désir

Pris de ma douce ennemie

Quelques arrhes du plaisir,

Que sa rigueur me dénie,

Je t'offre ces beaux œillets,

Vénus, je t'offre ces roses,

Dont les boutons vermeillets

Imitent les lèvres closes

Que j'ai baisé par trois fois,

Marchant tout beau dessous l'ombre

De ce buisson que tu vois

Et n'ai su passer ce nombre,

Parce que la mère était

Auprès de là, ce me semble,

Laquelle, nous aguettait

De peur encores j'en tremble.

Or' je te donne des fleurs

Mais si tu fais ma rebelle

Autant piteuse à mes pleurs,

Comme à mes yeux elle est belle,

Un myrthe je dédierai

Dessus les rives de Loire,

Et sur l'écorce écrirai

Ces quatre vers à ta gloire

« Thénot sur ce bord ici,

A Vénus sacre et ordonne

Ce myrthe et lui donne aussi

Ses troupeaux et sa personne. »

Comme le champ semé - Joachim du Bellay

Comme le champ semé en verdure foisonne,

De verdure se hausse en tuyau verdissant,

Du tuyau se hérisse en épi florissant,

D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne ;

Et comme en la saison le rustique moissonne

Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,

Les met d'ordre en javelle, et du blé jaunissant

Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne ;

Ainsi de peu à peu crût l'empire romain,

Tant qu'il fut dépouillé par la barbare main

Qui ne laissa de lui que ces marques antiques

Que chacun va pillant : comme on voit le glaneur,

Cheminant pas à pas recueillir les reliques

De ce qui va tombant après le moissonneur.

Je

...

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