Commentaire litteraire Francais : "Pierre et Jean"

Commentaire litteraire Francais : "Pierre et Jean" : Chapitre 5.

I. Introduction : Maupassant, auteur de la deuxieme moitiée du 19 ème siecle né le 5 aout 1850 et mort en 1893, est connu pour les nombreuses nouvelle fantastiques et réalistes qu'il a écrites. Il a également publié plusieurs romans dont les plus connus sont : Une Vie; Bel-Ami ;Pierre et Jeanet Le Horla. Dans ce roman Pierre et Jean, Maupassant raconte la jalousie entre deux frères, à la suite d'un héritage inattendu dont Jean est le seul bénéficiaire. Ce donc nous allons parler est la trahison de la mère envers ses fils, les révélations envers le père et la haine de Pierre pour sa mère. Nous verrons que Pierre déteste sa mère et lui en veut et quelles en sont les raisons. Ce que la famille pense du père et combien la mère aime Mr Maréchal.

II. Développement: Dans le texte, il est utilisé des adjectifs péjoratifs (flasque, nié) et des négations ("ne" et "ne...pas") qui décrivent le père. Pierre parle de son père comme un "gros homme flasque et nié". Il n'a aucune considération pour son lui. Ce dernier parrait "inutile" pour lui. Le texte laisse sous entendre que le fils n'est pas ravi de ressembler physiquement à son père, il s'identifie à celui-ci mais essaie d'avoir un caractère différent. On peut observer dès le debut du texte que Pierre se place en spectateur, (il les regardait) il constate que sa famille n'est pas celle qu'il pensait ("une famille inconnue"). L'auteur utilise la périphrase : "une main inconnue et malfaisante, la main d'un mort" pour définir Mr. Maréchal, qui est l'élément perturbateur. Maupassant utilise le champ lexical de la destruction : "arraché, cassé, fini, brisé". pour insister sur la séparation des quatres membres de la famille. On peut noter le contraste entre le premier paragraphe où Pierre considère encore sa famille, par la présence d'adjectifs possessifs ("sa mère", "son père") et le deuxieme paragraphe où l'utilisation de l'adverbe "plus" marque la perte de ses proches ("plus de mère", "plus de frère"). Maupassant laisse sous-entendre que Pierre dévalorise sa famille par la présence d'adjectifs démonstratifs "ce" ("ce frère",

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"ce gros homme") comme s'il ne les connaissait pas. On peut remarquer un contraste entre la première partie du texte où Pierre se détache de sa famille et un retour au présent par l'utilisation du dialogue. En effet Pierre revient à la réalité : il appelle sa mère "maman". Au cours du dialogue il y a une perte de crédibilité pour Mme. Roland au yeux de son fils ainé. En effet l'interrogation "quel portrait ? " qui est suivie d'une opposition entre affirmation et négation "non.... oui... " et une insertitude : "je crois savoir" marquent le trouble et l'hésitation de la mère face à la réalité de la situation. La mère a menti a Pierre, il y a une répétion du verbe "mentir" au plus que parfait ( "elle avait menti", "avait menti"). Maupassant montre le mensonge de la mère et l'importance

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