Valoriser son intérieur

Ce corpus est composé de cinq documents. Le premier est un extrait de roman de Marie Godfrain intitulé Pouvoir émotionnel versus marketing didactique, le deuxième est également un extrait de roman nommé Le voyage de Hollande et autres poèmes écrit par Louis Aragon, le troisième est un extrait de roman rédigé par Simone de Beauvoir qui a pour titre Le deuxième Sexe. Le quatrième document est un extrait d’une musique de Jacques Prévert nommée Dans ma maison, et le dernier document est une image de Samuel Van Hoogstraten intitulée Les Pantoufles. Ce corpus a pour thème: Valoriser son intérieur. Nous pouvons ainsi nous demander en quoi l’intérieur reflète l’être qui y habite.

Pour répondre à cette problématique, nous allons dans un premier temps voir la valorisation de son intérieur vu comme un moyen d’expression de ses sentiments, puis dans un second temps une valorisation qui a pour but de s’exposer au monde extérieur.

Dans un premier temps, nous allons voir en quoi la valorisation de son chez-soi permet d’exprimer ses sentiments.

Pour cela, nous commencerons à voir l’expression de ces sentiments sur un aspect positif.

En effet, lorsqu’une personne décide de valoriser son intérieur, cela lui permet de montrer ses sentiments. On peut retrouver ce phénomène dans le texte d' Aragon, où l’habitation est presque personnifiée. Ici, l’auteur cite “le cœur traversé de lumière”, indiquant une maison très chaleureuse et remplie de bonheur. De plus, cette maison est vue comme un lieu où des rêves peuvent être faits. Dans le texte de Simone de Beauvoir, on retrouve aussi cette notion de bonheur, avec un vocabulaire plutôt riche sur le type de bâtisse: “Maison, Chaumière, château..”. Pour Prévert, on retrouve des termes tels que “cela me faisait plaisir”, indiquant une notion de bien-être. Dans ce même texte, on y voit également un lieu de lâcher prise avec des termes familiers “Je gueulais comme un âne”. Chez Van Hoogstraten, le lieu semble confortable, il est bien décoré et bien meublé.

Ensuite, nous parlerons de l’expression des sentiments plus négatifs.

Pour certains auteurs, notamment Simone de Beauvoir, et Prévert, ces habitations peuvent produire des sentiments contraires au bonheur, comme la nostalgie ou même la tristesse. Dans le texte Le deuxième sexe, la demeure peut faire penser aux anciennes générations. Elle peut également traduire un oubli de ces anciens souvenirs, pour faire place aux nouveaux. Dans ma maison traduit une forte solitude avec des termes tels que “il n’y avait plus personne”, ou encore “personne n’est venu”. Ici, l’auteur insiste sur le manque de monde, et l’isolation présente ici.

Dans un second temps, nous allons voir en quoi la valorisation de sa maison peut également être un moyen de s’ouvrir au monde.

Pour commencer, nous allons parler de l’aspect quotidien de la maison.

En effet, dans la plupart des textes, on retrouve la notion dite “commune” de la maison. Par exemple, dans le texte de Godfrain, on y voit la fonction principale de la galerie d’art qui est d’accueillir du monde. Dans cette maison particulière se déroule également

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