Synthèse sur la maison
Dissertation : Synthèse sur la maison. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mlarbhh • 6 Juin 2024 • Dissertation • 583 Mots (3 Pages) • 118 Vues
Mila BLOND
Devoir 2
Première Partie :
- Gaëtane Lamarche-Vadel, dans le Document 1, insiste sur l'idée que la maison devrait être un lieu ouvert à l'accueil de l'étranger et de l'inconnu, tout en offrant un refuge intime. Pour elle, une maison idéale combine l'intimité avec une ouverture sur le monde extérieur.
Jacques Brel, dans le Document 3, considère la fenêtre comme un symbole de l'ouverture aux autres et à la lumière. Selon lui, une maison idéale favorise l'échange et l'amour en maintenant ses fenêtres ouvertes.
- Le Document 2 met en évidence le désir croissant de sécurité chez les propriétaires, mais souligne également que trop de sécurité peut engendrer un sentiment d'insécurité paradoxal. Les dispositifs de sécurité excessifs peuvent renforcer la peur et la méfiance.
Le Document 4 illustre ce paradoxe avec Roubaud dans "La Bête humaine", où sa tentative de sécuriser son espace intime conduit à une violence exacerbée. Cela montre que trop de sécurité peut compromettre la paix domestique.
Deuxième Partie :
La maison, en tant que lieu de vie est un espace qui reflète nos craintes autant que nos aspirations. Pour aborder cette dualité, il faut s'appuyer sur des références culturelles et des exemples concrets qui enrichissent notre réflexion.
La maison, telle que décrite par Bachelard est un lieu qui s’enroule autour de ses habitants, “collant à leur intimité”. Cette image évoque un cocon protecteur, mais aussi un espace qui risque de se transformer en une solitude vide si la sécurité devient obsessionnelle. La maison doit donc trouver un équilibre entre protection et ouverture, ou entre intimité et hospitalité.
Fabrice Larceneux, lui, nous explique que la sécurité est une sensation qui ne se résume pas à l’accumulation de dispositifs de protection. Les statistiques montrent que même après l’installation de systèmes de sécurité, le sentiment d’insécurité persiste chez certains. Cela suggère que la sécurité ressentie ne dépend pas seulement des mesures matérielles, mais aussi de la perception individuelle et collective de l’environnement. La chanson de Jacques Brel, quant à elle, nous offre une vision poétique de la fenêtre, qui peut être vue comme une barrière ou comme une ouverture vers l’extérieur. Les fenêtres “se ferment en riant” ou “se ferment en criant”, mais elles peuvent aussi “aider les amants à s’aimer”. Cela illustre la dualité de la maison : elle peut être un lieu d’isolement ou un espace d’intimité partagée.
Cependant, dans le roman “1984” de George Orwell, la maison n’est pas un refuge mais un lieu de surveillance constante. Cette représentation extrême questionne la nécessité d’une intimité préservée. La maison doit-elle être une forteresse impénétrable ou un espace ouvert et accueillant ?
En intégrant ces réflexions, on peut affirmer que la maison doit rester un lieu de vie, un espace où l’on peut se ressourcer sans se couper du monde. Elle doit être sécurisée, mais pas au point de devenir une forteresse impénétrable. La maison doit être capable d’accueillir, de sourire au loin comme “le phare ou l’amer signalent la terre”, et de transformer “les âpretés de la route en un séjour amical”.
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