L'intelligence artificielle
Dissertation : L'intelligence artificielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Dell76 • 6 Novembre 2023 • Dissertation • 1 165 Mots (5 Pages) • 176 Vues
(Exposé des idées de manière synthétique)
« donner un sens à l'IA » revient à afficher une volonté de maîtriser cette technologie, et non pas se comporter en spectateur, consommateur d'une importation étrangère. L'IA est un levier de pouvoir majeur, dont les menaces sont encore difficiles à diagnostiquer. D'une manière générale, il s'agit, pour la France, de tenir son rang par rapport à ses alliés et conserver son ascendance sur ses adversaire.
Cette prise de conscience sonne également le glas du dogme de la Silicon Valey.
Le rôle de l’État sera de donner une impulsion, tant sur la fiscalité que la législation pour permettre son développement.
S'il est admis que la France attire les investissements étrangers, il est tout à fait concevable de se demander si elle peut devenir une tête de pont européenne voire mondiale en la matière.
(Annonce du plan)
Ainsi, après avoir établi la nécessaire impulsion politique, puis examiner l’approche socio-culturelle, il conviendra de se prononcer sur les bénéfices économiques.
(1ere parties)
Les pouvoirs publics ont pris la mesure d'une nécessaire émergence d'une filière française. Priorité est donnée aux secteurs de la défense, de la santé, de l'environnement et enfin des transports.
La défense est, semble-t-il, le point d'orgue de cette révolution eu égard aux avancées de pays rivaux comme la Russie par exemple, où le Président POUTINE avait, dans un discours de 2017, annoncé un effort de recherche de l'IA pour la défense russe.
Par delà, c'est surtout la prévention d'une cyber guerre, dont il a été possible de constater les prémices. Il est possible de citer par exemple les soupçons d'ingérence russe dans l'élection du président TRUMP, ou la montée du populisme en Europe.
Il s'agit alors de développer une complémentarité homme/machine, qui se concrétisera essentiellement par une aide à la décision.
Pour ce faire, des moyens seront octroyés à la recherche, à hauteur de 1,5 milliards d'euros d'ici 5 ans, et le développement d'une synergie des secteurs publics et privés est à l'étude. Il sera désormais tout à fait concevable qu'un chercheur puisse, en parallèle, occuper un emploi dans le secteur privé, ou créer sa propre start up.
La volonté politique est de faire de la France un leader européen en la matière, sous un partenariat avec les états membres, et notamment l’Allemagne, afin d'être un concurrent mondial sérieux. A ce titre, une évolution législative est en cours afin de permettre la création et la mise sur le marché de voitures quasi-autonomes, et ce, avec le voisin allemand.
Néanmoins, les moyens annoncés, s'il sont comparables à ceux des Etats-Unis (2 milliards sur 5 ans), sont dérisoires par rapport à ceux de la chine (22 milliards en 2020) qui vise les 60 milliards en 2030.
(transition)
Ainsi, l'IA était jusqu'alors influencé par deux cultures, l'américaine et la chinoise. Il s'agit désormais de la confronter à la culture européenne.
(2e partie)
Sur le vieux continent, l'intelligence artificielle était jusqu'alors sous-estimée. Le terme « donner un sens à l'IA » revient à afficher une volonté de maîtriser cette puissance, et non pas se comporter en spectateur, consommateur d'une technologie importée de l'étranger.
L'essentiel apport européen à l'IA est la protection des données. Le concept de données personnelles privées est, par exemple, totalement inconnu en Chine, et les scandales dans ce domaine pullulent aux États-Unis.
En ce sens, un règlement adopté par le Parlement Européen en 2016 et appliqué dès mai 2018 dénommé le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) protège explicitement les données de chaque européen, quelque soit sa nationalité. Cette protection est effective par rapport aux acteurs européens de traitements de données, mais également étrangers exerçant en Europe.
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