Devoir sur le marché

12/20

Le montant des transactions sur les marchés financiers internationaux, c’est-à-dire l’ensemble des marchés (marchés des capitaux à long terme, marché monétaire, marchés des changes) où se négocient des titres (actions, obligations) et des actifs financiers (devises…) est aujourd’hui  fois plus important que la valeur du commerce international.[pic 1]

Un marché est un lieu physique ou virtuel où se rencontrent l’offre et la demande de biens, de services ou d’actifs financiers. C’est un mécanisme qui permet aux vendeurs de proposer leurs produits ou services et aux acheteurs de les acquérir. Dans un marché, les vendeurs fixent un prix pour leurs produits ou services, tandis que les acheteurs expriment leur volonté d’acheter à un certain prix, lorsque l’offre et la demande se rencontrent, une transaction peut avoir lieu. Les marchés peuvent prendre différentes formes, notamment :

• Marché physique : il s’agit d’un lieu physique où les échanges se déroulent en personne, par exemple un marché local ou une bourse de commerce ;
• Marché en ligne : il s’agit d’une plateforme virtuelle où les acheteurs et les vendeurs se rencontrent pour effectuer des transactions, par exemple les sites de commerce électronique c’est-à-dire comme Amazon ou eBay ;
• Marché financier : il s’agit d’un marché où les actifs financiers tels que les actions, les obligations, les devises et les matières premières sont échangés. Les exemples de marchés financiers comprennent les bourses de valeurs et les marchés des changes ;
• Marché du travail : il s’agit d’un marché où les employeurs proposent des emplois et les travailleurs recherchent des opportunités d’emploi. Les salaires et les conditions de travail sont négociés entre les employeurs et les travailleurs ;

Les marchés fonctionnent grâce à différentes forces économiques, telles que l’offre et la demande, la concurrence, les prix et les informations. Ils jouent un rôle essentiel dans l’allocation des ressources et la détermination des prix dans une économie.    

Le terme d’économie réelle fait référence aux activités qui consistent à produire des biens et des services. Le financement de ces activités peut se faire de différentes manières : par autofinancement, de façon indirecte par recours au crédit, ou encore de façon directe, sur les marchés financiers c’est-à-dire qu’il existe différents types de financement que les entreprises et les particuliers peuvent utiliser pour obtenir des fonds. Voici quelques-uns des types de financement les plus courants :  

1. Financement par emprunt : il s’agit de contracter un prêt auprès d’une institution financière, comme une banque, pour obtenir des fonds, l’emprunteur rembourse ensuite le prêt avec des intérêts sur une période déterminée ;
2. Financement par capitaux propres : dans ce cas, une entreprise émet des actions et les vend à des investisseurs. Les investisseurs deviennent alors des actionnaires et peuvent participer aux bénéfices et aux décisions de l’entreprise ;
3. Financement par subvention : les subventions sont des fonds accordés par des organismes gouvernementaux ou des organisations à but non lucratif pour soutenir des projets spécifiques. Les subventions peuvent être accordées pour des activités dans divers domaines tels que la recherche, l’éducation, l’environnement ;
4. Financement participatif : également connu sous le nom de crowdfunding, il s’agit de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de personnes, souvent en ligne, pour financer un projet ou une entreprise. Les contributeurs reçoivent généralement des récompenses ou des produits en échange de leur soutien financier ;  
5. Financement par leasing : c’est un type de financement où une entreprise ou un particulier loue un bien plutôt que de l’acheter. Le locataire paie des frais de location réguliers pour utiliser le bien pendant une période déterminée ;
6. Financement par capital-risque : les investisseurs en capital-risque fournissent des fonds à des start-ups ou des entreprises en phase de croissance qui ont un fort potentiel de rendement. En échange de leur investissement, les investisseurs obtiennent une part de propriété dans l’entreprise ;

Ce ne sont là que quelques exemples de types de financement, chaque situation et chaque projet peuvent nécessiter un type de financement différent en fonction de ses besoins et de situation financière. Ces derniers jouent un rôle indispensable dans le financement de l’économie, mais avec la globalisation des capitaux, ils sont devenus instables et trop souvent déconnectés des besoins de la sphère réelle.        

La question de savoir si le développement des marchés financiers s’oppose à celui de l’économie réelle est un débat complexe et souvent controversé. Il existe différents points de vue sur cette question, et il est important de prendre en compte les arguments des deux côtés.

        D’un côté, certains soutiennent que le développement des marchés financiers peut avoir un impact positif sur l’économie réelle. Les marchés financiers permettent d’allouer efficacement le capital en dirigeant les ressources vers les entreprises qui en ont le plus besoin pour investir et se développer, ils facilitent également le financement des projets d’investissement à long terme, tels que les infrastructures, qui sont essentiels à la croissance économique.

De plus, les marchés financiers fournissent des outils et des mécanismes permettant de gérer les risques, ce qui peut contribuer à la stabilité financière et à la résilience de l’économie réelle, par exemple, les marchés des produits dérivés permettent aux entreprises de se protéger contre les fluctuations des prix des matières premières, ce qui peut les aider à maintenir leur rentabilité et leur compétitivité.

Depuis le début des années quatre-vingts, de nombreux pays sont passés d’une économie d’endettement (les banques attribuent la ressource financière) à une économie de marchés financiers (les entreprises et l’Etat trouvent leur financement directement auprès des particuliers). Traditionnellement, le financement des entreprises se faisait pour l’essentiel par l’endettement auprès des banques : les pouvoirs publics contrôlaient par ailleurs étroitement le crédit, en fixant le coût de refinancement des banques et en limitant les volumes de crédit accordés.

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