Acide gamma hydrobutyrique

J’ai pensé de parler d’un sujet d’actualité. C’est un sujet qui touche la plupart du monde, en particulier les filles. Ces derniers temps, les médias nous ont beaucoup parlé de la drogue du viol. Il s’agit de l’acide gamma hydrobutyrique, plus communément appelé GHB, ecstasy liquide ou drogue du viol. J’ai cru qu’il serait utile pour vous de connaître plus en profondeur cette drogue, car un jour vous pourriez vous retrouver dans une situation où vous auriez ingéré involontairement cette substance. Il est important de connaître les impacts de cette drogue.

Je pense que la première question qu’on pourrait se poser c’est d’où vient le GHB? C’est dans les années 1960 qu’il fut inventé par le biologiste français Henri Laborit. Il était principalement utilisé comme anesthésiant. Cependant, il avait trop d’inconvénients pour l’anesthésie : soit un délai d’action imprévisible et un endormissement lent. Par la suite, le GHB fut vendu librement entre les années 1980 et 1990, car il procurait certains effets positifs que plusieurs personnes recherchaient, soit, réduire les graisses et augmenter la masse musculaire. Il était aussi apprécié pour ses qualités stimulantes et ses effets d’atténuation de la douleur. Cette drogue a donc été très populaire auprès des culturistes. Toutefois, vu sa popularité croissante, durant les années 1980, les centres anti-poison ont commencé a s’y intéresser et cette drogue a fait l’objet d’études plus approfondies. Quand les chercheurs ont constatés les effets catastrophiques de cette drogue, que je vous ferai mention plus tard, ceux-ci se sont empressés de la retirer du marché. Le GHB est inscrit sur la liste des stupéfiants depuis 1999. La vente, la possession et la consommation sont donc maintenant illégales.

Voilà ce qui m’amène à expliquer ce qu’est le GHB. C’est quoi exactement. En fait, c’est la mode rave qui a ramené la popularité du GHB. Je pense que tout le monde sait ce qu’est un rave, il s’agit d’une fête qui commence tard dans la nuit, pour ne pas dire de bonne heure, pour finir le lendemain. Pour pouvoir danser aussi longtemps, les personnes dans ces raves utilisent plusieurs drogues, dont le GHB. En fait, le GHB est un puissant sédatif. Il est vendu en fioles, parfois sous forme de capsules ou en comprimés, au coût de 5 à 10 $ selon mes sources. La fiole est la forme la plus utilisée. Elle contient un liquide clair et inodore, au goût légèrement salé. Il peut donc être facilement ajouté à une boisson sans que la personne ne puisse s’en rendre compte. De plus, cette drogue est facile a préparer. Elle provient du gammabutyrolactone, plus communément appelé GBL, qui lui, est un solvant-décapant pour peinture. Le mélange du GBL avec de l’hydroxyde de sodium conduit à la synthèse du GHB. Encore pire, la synthèse peut se faire in vivo, ce qui signifie que si vous ingérer du GBL, votre métabolisme synthétise le GBL en GHB. Il est donc voire impossible de contrôler le GHB sans contrôler toute la filière solvant-décapant.

Il serait aussi intéressant de savoir quelles sont les propriétés du GHB. En fait, ce produit est bien apprécié pour ses effets comparables à l’alcool, mais sans ses inconvénients tel que la « gueule de bois ». Le GHB ralentit aussi le système nerveux central tout comme l’alcool, il est donc préférable de ne pas les consommer ensemble. En effet, pris avec de l’alcool ou des dépresseurs du système nerveux, tel que des tranquillisants, des somnifères ou des antidépresseurs, l’effet du GHB est accentué. La personne se sent intoxiquée, elle devient étourdie et confuse, et ce une quinzaine de minutes après l’ingestion du produit. De plus, elle semble excitée et n’avoir aucune inhibition. Ses habiletés motrices et son jugement sont altérés. La victime devient plus ou moins consciente. Toutefois, tous ces effets sont plus ou moins importants dépendamment de la quantité de GHB absorbée. Une faible dose (de 0,5 à 1,5 g) cela entraîne une relaxation, une déshinibition, et une ébriété semblable à celle de l’alcool. Le GHB possède aussi des propriétés aphrodisiaques, c’est-à-dire qu’elle contient des substances qui excitent le désir sexuel. Cette propriété combinée avec l’amnésie, que provoque cette drogue, explique pourquoi elle est aussi appelée la drogue du viol. À faible dose, les effets secondaires sont minimes et l’effet se fait ressentir pendant une à quatre heures après la consommation. À dose moyenne (de 2 à 3 g) les effets s’intensifient. À forte dose (plus de 4 g), c’est la quantité nécessaire pour une anesthésie. Elle entraîne un coma de 3 à 4 heures et nécessite une surveillance médicale. Les effets peuvent varier d’une intensité moyenne à sévère (coma, apnée, arrêt respiratoire, décès). La différence entre une dose efficace entraînant seulement un bien-être et une dose mortelle est donc très faible. Au moins 5 décès ont été signalés suite à l’absorption de GHB. Ils sont dus à un arrêt respiratoire. La plupart des hospitalisations sont dues à un mélange du GHB avec de l’alcool. Bien que le GHB soit le plus souvent absorbé avec d’autres substances, il existe des décès à la prise seule du GHB.

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