Gladiateur, de Ridley Scott
Commentaire d'oeuvre : Gladiateur, de Ridley Scott. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar Victoire14 • 22 Mars 2025 • Commentaire d'oeuvre • 724 Mots (3 Pages) • 12 Vues
Olivier
Victoire
2nd4 Devoir classe culturelle
L’un de mes films préférés est Gladiateur, un péplum réalisé par Ridley Scott et sorti en 2000, il a su conquérir mon cœur par son mélange magistral d'action, d'histoire, de drame et d'émotion. Cette épopée cinématographique est une œuvre exceptionnelle à bien des égards. Malgré la notoriété et la célébrité de ce film, je ne l’ai que vu à Noël dernier après mon voyage à Rome, j’associais les images de mes vacances aux scènes cultes du film. Etant férue d’histoire, Gladiateur est très rapidement monté dans mon estime cinématographique. Encensé pour sa grandeur et glorifié de l’impact historique dont il émane, Gladiateur est alors devenu un incontournable du cinéma.
Ce film raconte la phénoménale aventure de Maximus Decimus Meridius, interprété par Russel Crowe, un ex général de guerre déchu et banni de l’empire romain alors qu’il était pourtant désigné par l’empereur Marc Aurèle pour le succéder. Jaloux du choix de son père Commode l’assassinat et s’autoproclama empereur légitime de Rome tout en vendant Maximus à des organisateurs de jeux de cirque. L’histoire narre la rivalité et la revanche qu’établira Maximus lors de sa carrière de gladiateur, son but étant de faire justice à Rome, et combattre Commode.
Le rôle de Maximus aussi appelé « l’espagnol » est tout bonnement époustouflant. Crowe apporte une profondeur émotionnelle à ce personnage tourmenté en quête de vengeance, tout en lui conférant une force et une puissance impressionnantes. Son indéniable détermination incarne à la perfection l’intégrité et l’héroïsme attachant auquel on se lie durant le film. Que ce soit lors de ses combats, de ses rencontres, ou de ses prises de paroles, on est captivé par le désintéressement et la sagesse qu’il éprouve en lui. On sent l’injustice dont il est victime bouillonner en lui attendant juste de déborder au moment opportun.
Joaquin Phoenix dans le rôle de l’antagoniste Commode, laisse tout aussi une prestation inoubliable. Sa représentation d’un empereur corrompu et fourbe est à la fois dérangeante et fascinante. La rivalité qui l’opposera avec Maximus tout au long du film est trippante et palpitante, d’une intensité notable, c’est ce qui fera la fructification de l’intrigue. Entre complots et trahisons dont Commode sera victime, on pourrait, par moments de faiblesse concilier à de la pitié envers lui, mais les choses qu’il exigera ou fera ne feront qu’avilir le peu d’estime qu’on aurait pu lui accorder.
L’aspect visuel de Gladiateur est aussi un élément qualifiant le succès de ce film, nous sommes plongés dans une atmosphère antique réussi, avec des décors répondant à la qualité du scénario du film. Les décors majestueux de la Rome antique, les arènes grandioses et les batailles épiques sont capturés de manière spectaculaire, transvasant le spectateur dans une reconstitution historique somptueuse.
La bande originale de Hans Zimmer est un pilier de l’émotion présente dans le film, particulièrement vers la fin avec les titres « Elysium » « Honor him » et « Now we are free » qui personnellement me transporte en Rome antique, sous cette épatante partie de l’Histoire qui est l’une de mes préférées. Cette bande son nous offre une reconstitution dramatique qui est indispensable au film, c’est une partie de l’âme de l’intrigue soulignant chaque action avec une mélodie parfaitement choisie.
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