À la tribune de l’ONU (Organisation des Nations Unies), vous devez expliquer les conséquences des activités anthropiques sur le climat et convaincre votre auditoire de faire des choix pour limiter le réchauffement climatique.

Enseignement scientifique : S.V.T.

Consigne : À la tribune de l’ONU (Organisation des Nations Unies), vous devez expliquer les conséquences des activités anthropiques sur le climat et convaincre votre auditoire de faire des choix pour limiter le réchauffement climatique.

Aujourd’hui, de grands enjeux climatiques pressent sur notre monde. Pour répondre aux problématiques des mers et océans nous allons débuter par vous expliquer les conséquences des activités anthropiques sur le climat en nous appuyons sur des documents explicites, puis tenterons de vous convaincre sur les choix à entreprendre pour limiter le réchauffement climatique.

Dans un premier temps, nous allons analyser le premier document sur les réactions chimiques et acidification des océans que nous mettrons par la suite en lien avec le deuxième document sur l’évolution du pH des océans selon les scénarios du GIEC.

L’océan est considéré comme un puit. Le principal puit considéré se trouve être le puit océanique.

Pour rappel, un puit est un réservoir qui capte et stocke le carbone atmosphérique. Ce dernier absorbe entre deux et trois milliards de tonnes de carbones dont certains se sont créés à cause de l’activité humaine. Ils jouent un rôle primordial contre le changement climatique. Sans eux, ce changement climatique serait beaucoup plus important.

Cependant cela a un impact négatif sur cet immense puit tels que l'élévation de la mer, l'acidification des océans et bien d'autres.

Effectivement nous pouvons observer sur le document que grâce aux réactions chimiques et acidification des océans que le CO2 qui a été capté par l'océan est présent dans de nombreuses réactions chimiques donnant ainsi de l'acide carbonique, du bicarbonate, du carbonate, du calcium et du carbonate de calcium (calcaire) présent notamment dans certaines espèces aquatiques comme le corail ou encore l'oursin.

Nous pouvons remarquer également que le H + est présent dans deux réactions chimiques ce qui augmente le PH et donc l'acidité. Cela explique que les organismes marins sont impacté par l'acidification.

Puis sur le document de l'évolution du PH des océans selon les scénarios du GIEC on observe que plus le RCP (Le Rcp est la représentation concentration pathway (trajectoire de l'évolution de la concentration en gaz à effet de serre) a une différence importante entre le pH de 1950 et 2100 plus cela représente un danger pour la population marine .

Les scientifiques prévoient que le PH aura chuté de 0,4 unité par rapport au milieu du 19 ème siècle. Ce qui correspond à un triplement de l'acidité avec le risque pour les plantes et les animaux marins de rendre difficile la fabrication de leur squelette et de leur coquilles.

Ensuite sur le document de l’évolution du niveau des océans nous pouvons dire que au cours des 10 dernières années c’est à dire entre 2008 et 2018 une élévation du niveau de la mer a été constatée dans le monde. En effet, par l’altimétrie par satellite (technique spatial permettant de mesurer le relief des océans) la mesure du niveau moyen des océans intègre deux facteurs principaux de variation du niveau tels que l’effet stérique (effet de la température et de la salinité sur le niveau) ou encore les variations de masses (apports d’eau douce, dont la fonte des glaciers).

En effet, les glaciers continentaux formés sur des continents au cours de plusieurs de milliers voire centaines de milliers d’années par accumulation de neige progressivement transformés en glace sous l’effet de son propre poids lorsqu’ils vont fondre vont faire augmenter le niveau de l’eau donc de la mer. Par exemple l’Antarctique, possède 30 millions de km cube de glace et s’il venait que ces glaciers fondent alors le niveau des océans serait de 60 mètres.

En somme, les impacts du changement climatique comprennent deux types d'impacts notamment les impacts directs et indirects. Les Impact directs comprennent l'élévation de la mer dû à la fonte des glaciers, l'acidification des océans en raison de l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone liées principalement aux activités anthropiques et les modifications des courants océaniques qui engendres la migration d'espèce marines. Ces changements ont donc des conséquences sur les écosystèmes marins, la biodiversité et les espèces marines.

Les impacts indirects quand à eux incluent des phénomènes tels que les tempêtes plus fréquentes et plus intenses, l'augmentation de la température de l'eau, la diminution de la disponibilité des ressources alimentaires pour les espèces marines, et la destruction des habitats côtiers en raison de l'érosion côtière.

Ces impacts peuvent avoir des conséquences importantes sur les activités humaines comme la pêche, le tourisme côtier et la protection des zones côtières.

Après vous avoir exposé les conséquences climatiques sur les mers et océans, deux domaines essentiels aux Hommes, nous allons aborder les solutions pour s’y adapter et lutter au mieux contre ses effets néfastes.

Nous pouvons tout d’abord envisager, pour préserver les mers et océans des effets néfastes de la pollution directe, la mise en place des quotas pour le tourisme et les activités non-essentielles liés aux activités maritimes. Par exemple, un navire de croisière arrêté à quai pendant une heure émet autant de pollution qu’environ 30 000 véhicules roulant à 30 km/h. Une étude estime que le fioul lourd utilisé par les paquebots contient 3000 fois plus de souffre que le diesel automobile. Or, chaque jour, 1/4 du dioxyde de carbone émis par les activités humaines ou encre 90 % de l’excédent de chaleur induit par les activités humaines est digéré par les océans. Ainsi, mettre en place des quotas permettrait de limiter l’impact de l’homme sur les espaces marins.

De plus, dans un même objectif, nous pouvons imaginer adapter le système Crit Air, utilisé pour les véhicules, aux navires. L’objectif serait de restreindre l’accès de certaines vignettes à des endroits maritimes protégés. Les AMP sont définies par l’UICN comme « un espace géographique clairement défini, reconnu, spécialisé et géré par des moyens légaux ou d’autres moyens efficaces, visant à assurer la conservation à long terme

...