Le phénomène d’osmose des œufs
Discours : Le phénomène d’osmose des œufs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anissa B • 26 Février 2023 • Discours • 1 448 Mots (6 Pages) • 332 Vues
SOUTENANCE ORAL SAE
Osmose des œufs
Présentation du groupe et projet
Anissa Romain Marion Manon Lydia en SAB.
Nous avons choisi d'étudier le phénomène d’osmose des œufs.
Dans un premier temps, nous allons vous expliquer ce qu’est l’osmose avec une présentation générale du TP Osmose.
Puis, nous allons vous montrer notre organigramme afin de vous présenter nos expériences envisagées.
Pour terminer, nous allons vous présenter notre problématique avec nos recherches bibliographiques.
Présentation générale du TP imposé
Le TP qui nous a été imposé s’est déroulé sur la séance 2 et portait sur l’osmose et le passage de solutés. L’osmose désigne le passage d’eau à travers une membrane perméable ou hémiperméable. Ce phénomène a toujours lieu de la solution la moins concentré vers la solution la plus concentré et il s’arrête lorsque l’équilibre osmotique est atteint c’est-à-dire lorsque la concentration est égale de part et d’autre de la membrane. Lors du TP, nous avons alors étudié les échanges d’eau entre une cellule végétale et le milieu extérieur. Dans un premier temps, nous avons dû préparer une gamme étalon en mettant dans les tubes différentes concentrations de saccharose puis nous y avons ajouté de l’eau distillée. Ensuite, nous avons découpé des morceaux de pomme de terre de tailles égales que nous avons mis à incuber durant 1 heure. Enfin, après cette incubation, nous avons sorti les morceaux de pomme de terre afin de lire la concentration de saccharose à l’aide du réfractomètre. Cet appareil permet de lire une concentration, ici de saccharose en mettant sur le prisme quelques gouttes de cette solution. Nous avons pu alors tracer les courbes avant incubation et après incubation afin de les comparer.
Résultats :
Lorsqu’on analyse les résultats de notre groupe TP, nous observons que nous avons tous des résultats qui concordent. En effet, les courbes tracées sont toutes à peu près identiques : le pourcentage de saccharose dans chacun des tubes (lu au réfractomètre) augmente en fonction de la concentration des différents tubes de plus ces résultats correspondent au courbe étalon exprimé à partir de la gamme étalon. Prenons le cas du tube 2 avec une concentration en saccharose de 0.1 mol/l, il aura un pourcentage de saccharose égal à celui estimé de 3%. Et le tube 9 avec une concentration de 0.8mol/l le % de saccharose lu est d'environ 24%. Ce qui prouve que plus la concentration en saccharose n’est élevée plus la solution initiale aura un pourcentage élevé de saccharose. Dans le cas du tube 9 on remarque que la solution de saccharose extérieure étant hypertonique (pression osmotique plus faible que celle de la membrane), par rapport aux sucs vacuolaires, cela entraîne une entrée d’eau vers la pomme de terre qui va gonfler et durcir, ce qui permettra à la pomme de terre d’équilibrer sa concentration en fonction de la solution. Dans le cas du tube 2 on observe un faible % de saccharose, La pomme de terre va ouvrir ses vacuoles pour libérer de l’eau et atteindre l’équilibre puisque en effet la pomme de terre a une texture molle et un aspect rétrécit, on dit qu’elle est en milieu hypotonique par rapport aux sucs vacuolaire. Le sucre étant entré dans la cellule, le pourcentage lu est moindre. Le tube 5 avec une concentration à 0.4 mol/l correspond au point isotonique où l’on voit qu’il n’y a pas de mouvements d’eau. On a donc une solution de saccharose extérieure isotonique (identique) par rapport au suc vacuolaire. A ce moment précis, les cellules sont en plasmolyse limite et on peut alors calculer la pression osmotique.
Ce TP nous a donc bien permis de constater les mouvements d’eau entre la pomme de terre et une solution extérieure de saccharose. Néanmoins, nous pourrions apporter quelques critiques, les manipulations réaliser n’ont pas été faites par le même opérateur, il y’a donc des différences en quantité de saccharose dans les tubes. Pour cela nous aurions pu avoir un protocole plus strict avec un opérateur pour toutes les manipulations à effectuer. Le nombre d’opérateurs induit une erreur par rapport à la lecture au réfractomètre, chaque opérateur ne lis pas pareil. De plus la taille de la pomme de terre était approximative donc l’osmose différente, il aurait été préférable d’effectuer une pesée de la pomme de terre.
on remarque que lorsque on trace les courbes de la concentration de saccharose mesurée au réfractomètre en fonction de la concentration initiale de saccharose ainsi que la courbe étalon, il y a dans un premier temps une augmentation de la concentration de saccharose dans les premiers tubes où on a mis des concentrations de saccharose plutôt faibles. En effet, la solution de saccharose extérieure étant hypotonique, par rapport aux sucs vacuolaires, cela entraîne une entrée d’eau vers la pomme de terre qui va gonfler et durcir. Etant donné qu’il y a moins d’eau à l’extérieur due à son entrée, la concentration va augmenter. Ensuite, on va atteindre un point dit point isotonique où l’on voit qu’il n’y a pas de mouvements d’eau. On a donc une solution de saccharose extérieure isotonique par rapport au suc vacuolaire. A ce moment précis, les cellules sont en plasmolyse limite et on peut alors calculer la pression osmotique à l’aide d’une formule donnée. Enfin, dans un dernier temps, on constate que la concentration initiale de saccharose est supérieure que celle après incubation. En effet, la concentration de saccharose extérieure est hypertonique par rapport aux sucs vacuolaires, cela entraîne une sortie d’eau vers la pomme de terre qui rétrécit et devient molle. Comme il y a plus d’eau à l’extérieur puisqu’elle est sortie de la pomme de terre, la concentration va diminuer.
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