Génétique mendeléienne
TD : Génétique mendeléienne. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar NemAuxLegumes • 16 Avril 2025 • TD • 1 199 Mots (5 Pages) • 37 Vues
NOM : Girard DM HAV209B Série/Groupe : 2A
Prénom : Noémie N° Étudiant : 22409746
Vos réponses doivent être brèves, rédigées en français, et argumentées sur cette feuille-énoncé dans le cadre fourni, à l'aide d'un logiciel de traitement de texte (pas à la main), en police Calibri 11pt (comme l'énoncé). Devoir à rendre avant le lundi 24 mars 2025 midi au format .pdf (Onglet Fichier -> exporter au format pdf) sur le site moodle de HAV209B.
I) On croise 2 lignées pures de sauterelles, des femelles à [ailes longues et transparentes, et yeux gris], avec des mâles à [ailes courtes et colorées, et yeux noirs].
La F1 est homogène avec [ailes longues et colorées et yeux gris].
On croise des femelles de F1 avec des mâles à [ailes longues et transparentes et yeux noirs]. Les 1000 descendants de ce croisement présentent les phénotypes suivants :
Phénotypes | Femelles | Mâles |
[ailes longues colorées et yeux gris] | 46 | 21 |
[ailes courtes colorées et yeux gris] | 0 | 26 |
[ailes longues colorées et yeux noirs] | 192 | 92 |
[ailes courtes colorées et yeux noirs] | 0 | 110 |
[ailes longues transparentes et yeux gris] | 208 | 98 |
[ailes courtes transparentes et yeux gris] | 0 | 100 |
[ailes longues transparentes et yeux noirs] | 54 | 30 |
[ailes courtes transparentes et yeux noirs] | 0 | 23 |
- Quel est le déterminisme génétique de ces caractères? Pour chacun, vous indiquerez le nombre de locus impliqués, le nombre d'allèles par locus et leur dominance; vous préciserez également s'ils sont liés au sexe ou non. Enfin, vous indiquerez si les locus sont indépendants ou liés, et s'il existe de l'épistasie pour certains caractères. Vos réponses devront être brèves et justifiées à l'aide de phrases, essentiellement à partir des proportions observées dans la F2 (pas de tableau de croisement). NB: dans cette espèce, la femelle est homogamétique.
On s’intéresse à un croisement de sauterelles et à leur descendance. On étudiera les trois loci : « tailles des ailes » avec deux allèles : « ailes longues » noté L et « ailes courtes » noté l, le locus « couleur des ailes » avec deux allèles : « ailes coloré » et « ailes transparente » notés respectivement C et t et enfin le locus « couleur des yeux » avec deux allèles : « yeux gris » et « yeux noirs » respectivement G et g. Grâce au croisement de lignées pures, la descendance F1 nous indique les relations de dominance et de récessivité. Ainsi, puisque seuls les caractères L, C et G s’expriment, on peut dire : L>l, C>t et G>g On s’intéresse désormais aux résultats de la F2. D’abord on remarque qu’il n’y a pas de femelles aux ailes courtes alors que ce caractère s’exprime chez les individus mâles. On peut en conclure que le locus « taille des ailes » est situé sur le gonosome X. En effet, la femelle sauterelle est homogamétique, donc XX. Or le caractère qui ne s’exprime pas ici est l’allèle « ailes courtes » qui est récessif donc ne peut pas s’exprimer si il est en présence de l’allèle « ailes longues ». Tous les individus femelles reçoivent XL du père et XL ou Xl de mère, le seul phénotype exprimé est donc [ailes longues]. Les individus mâles reçoivent XL ou Xl de la mère et Y du père qui ne porte pas d’allèle. Ils peuvent alors être [ailes longues] ou [ailes courtes]. Les deux autres loci s’expriment indifféremment chez les mâles et les femelles, ils sont donc situés sur des autosomes. Les proportions des différents phénotypes nous permette de déterminer si les loci sont indépendants ou liés. Il existe quatre phénotype pour ces loci : [ailes colorées et yeux gris], [ailes colorées et yeux noirs], [ailes transparentes et yeux gris] et [ailes transparentes et yeux noirs]. On additionne les individus pour chaque phénotype et on obtient respectivement : 93 ; 394 ; 406 et 107. Nous observons un ratio 10 %, 40 %, 40 % et 10 %. Les loci sont donc liés puisqu’il y a deux phénotype majoritaires et deux minoritaires. Le taux de recombinaison est donc de : [(93+107)/1000*100]=20 % donc la distance entre les deux loci est de 20cM. Il n’y a pas de phénomène d’épistasie car aucun locus empêche l’expression d’un autre gêne ou est nécessaire à son expression. |
...