Commentaire composé - Voltaire
Commentaire de texte : Commentaire composé - Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar williamVF • 20 Octobre 2021 • Commentaire de texte • 1 000 Mots (4 Pages) • 657 Vues
Le XVIIème siècle a vu apparaitre de nouveaux mouvements comme celui des Lumières. Voltaire, philosophe français du XVIIe a écrit alors Poème sur le désastre de Lisbonne – Examen de cet axiome : Tout est Bien en 1755, trois semaines après le tremblement de terre à Lisbonne. Voltaire prend complètement position face à la pensée de Leibniz. Ce poème tragique relate l’évènement dévastateur qui a eu lieu et ainsi dénonce (cafarde) l’Optimisme prôné par celui-ci[a]. Nous verrons comment Voltaire à partir du désastre de Lisbonne dénonce-t-il la philosophie de Leibniz ? Tout d’abord, nous analyserons l’Optimisme face à la réalité, ensuite nous étudierons cette critique de l’Optimisme et enfin nous verrons une certaine insensibilité de l’Optimisme.
L’auteur montre le terrible désastre. Ainsi il quantifie une première fois le nombre de victimes pour souligner l’importance de l’évènement au vers 9 « Cent mille infortunés que la terre dévore ». Ici il fait l’état d’un gâchis humain, de la réalité des faits. L’utilisation des participes passés accentue l’horreur des faits. L’énumération « ruines affreuses », « débris », « lambeaux » ou encore « ces femmes, ces enfants l’un sur l’autre entassés » marque aussi la forte émotion que l’auteur essaie de transmettre avec ce texte. Au vers 8, opposition entre la solidité du marbre et la fragilité de l'homme, mais les deux sont détruits et cette totale disparition est accentuée.
Au vers 24, « Tranquilles spectateurs, intrépides esprits », on dénoue un aspect cynique dans ce vers au fait de « tranquilles spectateurs » qui sont là, à regarder sans rien faire. Au vers 25, « de vos frères mourants contemplant les naufrages », il dénonce le peu d’aide que Lisbonne a reçu en retour. C’est ici que sont les défauts de l’Optimisme, c’est-à-dire que ce mouvement consiste à penser que tout à une raison d’être vu que D. en est à l’origine. Ainsi, Voltaire montre qu’il ne faut plus que le mal soit nié et c’est vraiment l’aspect tragique du poème. En effet au vers 11 « Enterrés sous leurs toits, terminent sans secours » montre le manque de moyen que dispose ces habitants ensevelis sous des gravats et accable le lecteur d’émotions lourdes.
Ce poème à la fois tragique et fataliste est écrit en alexandrins, qui est la forme la plus courante pour un poème. On remarque aussi les questions formées par un discours direct rapporté aux vers 15 et 17 introduit par « Direz-vous ». Par ce procédé, Voltaire pose directement une question aux philosophes de l’Optimisme car derrière ce malheur, Voltaire dénonce librement la vision de l’Optimisme dès les premiers vers « Philosophes trompés qui criez : « tout est bien » ». Grâce à ces vers tragiques, l’auteur nous montre les points faibles de cette doctrine. De plus, on remarque un champ lexical soutenu de la mort « infortunés », « mortels », « lambeaux », « cendres fumantes », « mort », « sanglant » accentue ces propos de vers tragique et c’est ici que nous voyons l’aspect fataliste du texte qui ne voit que la mort et la terreur et non la reconstruction de la nouvelle ville.
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