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Commentaire, Candide, Voltaire

Commentaire de texte : Commentaire, Candide, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Décembre 2017  •  Commentaire de texte  •  449 Mots (2 Pages)  •  763 Vues

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Le genre du conte philosophique est apparu au XVIIIème siècle. C’est un récit fictif court et plaisant qui emprunte des traits aux contes et romans traditionnels, en y joignant les problématiques sérieuses de la philosophie.

Dans le conte philosophique Candide, on peut facilement retrouver plusieurs éléments du conte traditionnel. Tout d’abord on peut apercevoir dès le premier chapitre que Voltaire a recourt à la formule classique du conte « Il y avait en Westphalie », pour faire allusion à « Il était une fois », afin d’entamer son récit. De plus, tout comme dans un conte traditionnel on peut retrouver les personnages du roi et de la reine par le baron « Thunder-ten-tronckh » et la baronne. On a aussi, la princesse représentée par « Cunégonde » et son prince charmant qui veut la conquérir représenté par le héros éponyme : « Candide » et on a même « Pangloss », le percepteur de Candide. Ensuite, on peut remarquer que l’action se déroule tel un conte traditionnel grâce au schéma narratif. En effet, dans la situation initiale on présente les personnages, et on rapporte aussi le lieu où commence le conte : en « Westphalie » (province allemande). On retrouve l’élément perturbateur lorsque Candide est chassé du château par le baron car ce dernier surprit Cunégonde et Candide au moment où « leurs bouches se rencontrèrent » (chapitre 1). Lors de ses péripéties, Candide voyage dans plusieurs pays et fait face à de nombreuses aventures tels l’autodafé, le tremblement de terre, l’esclavagisme… Aussi, tout comme dans un conte traditionnel, le voyage de Candide devient une quête de Cunégonde. De plus, on peut également repérer l’élément de résolution, lorsque Candide commence à racheter Cacambo à son maître mais aussi dès lors où il rachète Cunégonde, son frère, Pangloss et la vieille. Enfin, après s’être débarrassé du frère de Cunégonde, Candide et Cunégonde se marièrent. On peut donc distinguer une fin heureuse tel un conte traditionnel. Par ailleurs, on identifie le caractère merveilleux comme dans un conte philosophique avec le Pays de l’Eldorado. On remarque que tout est grand dans ce pays, effectivement on peut relever le champ lexical de la grandeur « les grands officiers et les grandes officières », « grandes places ». D’ailleurs, comme c’est un monde merveilleux, rien n’est semblable au monde connu de Candide, c’est pourquoi on observe des adjectifs d’imprécision: « une espèce de pierreries », « une odeur semblable ». D’autre part, l’emploi du superlatif élève le pays d’Eldorado tel un pays merveilleux « le plus de plaisir », « jamais on n’eut plus d’esprit ». On peut donc dire que d’après tous ces éléments on peut rattacher le conte Candide à un conte traditionnel.

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