Commentaire sur Voltaire

Voltaire est un philosophe du XVIII ème siècle qui remet en question la société de son temps et la critique. Il a écrit “Micromégas” en 1752. Le texte étudié correspond au 7ème chapitre du livre qui décrit une scène représentant la rencontre entre Micromégas et les hommes. Comment ce conte philosophique permet-il à Voltaire de dénoncer la guerre ? Nous verrons comment un apologue montre dans un premier temps la condition dérisoire de l’Homme et dans un second temps l’absurdité de la guerre.

Tout d’abord, un apologue est un récit qui a pour fonction d’illustrer une leçon de morale. Un apologue montre la condition dérisoire de l’Homme. Dans ce récit, Voltaire animalise les hommes, il utilise des métaphores animales qui les déshumanisent et les décrivent donc de façon négative ”animaux”,”chétif animaux” ou “fourmilière”. La métaphore “animaux” utilisée par Voltaire qui en fait partie ”notre espèce”, fait de l’homme un être d’instinct car il n’est plus lui même. L’Homme est hypocrite ce qui montre la bassesse de celui-ci. Le Sirien emploi le mot chétif qui est péjoratif et abaisse l’Homme. Ils sont décrits comme des fourmis qui se battent par rapport au Sirien qui est gigantesque. Ensuite il y a une gradation tout au long de l’extrait, au début l’auteur parle du petit et au fur et à mesure il parle du grand. Au début du récit, il parle des hommes qui sont petits, après il parle du sirien, ensuite de deux chefs et pour finir de dieu. : c’est un effet de décalage entre le grand et le petit : un effet comique.Voltaire dénonce donc cette race qui se croit supérieure par rapport a l’Univers. L’oxymore “atomes, intelligent” caractérise cette soit disant supériorité, alors que la métaphore “atome” les compare comme minuscule par rapport à l'Univers et particulièrement au géant Sirien. Selon ce dernier, l’Homme n’est rien dans l’immensité de l’Univers : ”et d'écraser de trois coup de pied toute cette fourmilière”. Le Sirien est un étranger et il découvre ces “Terriens”, il espérait trouver le bonheur en arrivant, “joies bien pures”, “je n’ai vu nul part le bonheur mais il est sans doute”. Donc il les trouve intelligent mais sans âmes, il est déçu lors de son arrivée.

Ensuite, Voltaire décrit l’absurdité de la guerre ce qui est contraire à l’intelligence des hommes. La métaphore avec César représente la guerre. Cela dénonce le caractère belliqueux des hommes. Le philosophe dénonce les problèmes et les causes de la guerre. On remarque une hyperbole qui amplifie le nombre de morts pendant cette guerre “cent mille” puis on passe à ”des millions”, cela amplifie donc l’effet ridicule. La guerre est omniprésente,”presque partout dans le monde”, cela amplifie l’espace temporel. Les causes sont dénoncées en étant minimisés comme on le voit “quelques tas de boue grands comme votre talon”. Les problèmes et les causes amènent au ridicule. L’homme utilise son intelligence pour faire le mal. Il y a trois adjectifs qui décrivent cette absurdité :”fou”, ”méchant”, et ”malheureux”. Cette ténacité est marquée par un rythme ternaire. Nous avons une vision sombre de l’Homme a travers cette description. L’Homme est responsable de la souffrance qu’il subit. Voltaire, a travers cet extrait, critique la

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