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Victor Hugo choses vues 1846

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Par   •  1 Avril 2013  •  1 953 Mots (8 Pages)  •  15 363 Vues

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VICTOR HUGO

EN QUOI LA COMPOSITION DE CE TEXTE SERT ELLE LA THESE POLITIQUE AVANCEE PAR VICTOR HUGO

EXTRAIT CHOSES VUES 1846 "hier, 22 février....la catastrophe est inévitable".

INTRODUCTION :

Victor Hugo est un écrivain, poète, dramaturge considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a compté dans l’Histoire du XIXe siècle.

L'extrait de texte à étudier est tiré du "journal intime" de Choses Vues de Victor Hugo. A travers cet extrait un personnage misérable y est décrit ainsi qu'une duchesse à l'intérieur de sa berline armoriée, aveugle de la misère qui l'entoure. Hugo aborde une scène de rue résumant la situation de la société française en 1846.

A travers cette étude, nous nous demanderons en quoi la composition de ce texte sert la thèse politique avancée par Victor Hugo.

Après avoir analysé les deux portraits en opposition et décrit l'importance des différents regards dans le texte, nous démontrerons l'argumentation indirecte présente à l'intérieur du récit.

DEVELOPPEMENT :

I/Deux portraits en opposition

L'auteur montre deux descriptions symétriques jusque dans les détails. Les deux personnages n'ont ni prénom ni nom ce qui nous amène à leur attribuer une valeur générale. L'homme représente le pauvre qui vole pour se nourrir et la femme représentant l'aristocrate indifférente à la misère.

1)Portrait de l'homme misérable

En tout premier c'est le portrait de l'homme.

* "un homme que deux soldats emmenaient.". Cet homme n'a pas de nom, c'est un prisonnier car il a volé un pain.

* "Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; " Victor Hugo utilise une énumération de trois adjectif qualificatif à la suite sans lien de coordination. Ce sont des adjectifs qui décrivent le physique de ce misérable avec une gradation du banal "blond" qui montre la douceur aux plus péjoratifs qui montrent la misère, la pauvreté :"pâle, maigre, hagard"

*trente ans à peu près

*" un pantalon de grosse toile", "une blouse courte et souillée de boue derrière le dos". Ces bouts de phrases témoignent de la saleté et la tenue grossière dans laquelle il était vêtu. des habits misérables.

*"les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas" Cela désigne encore une fois la pauvreté, la misère, la souffrance du prisonnier

*"les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas" ; "une blouse courte" , "la tête nue": la pauvreté ici peut amené à la maladie car il n'a pas assez de vêtements pour supporter le froid.

*évocation du registre pathétique pour décrire le prisonnier

2)Portrait de la duchesse

Puis, le portrait de la duchesse, qui provient d'un milieu aisé passe encore après la description de sa voiture.

La description de cette femme est une opposition à la description du prisonnier.

* tout d'abord la description de la voiture de madame montre la richesse de celle-ci :"une berline armoriée portant aux lanternes une couronne ducale, attelée de deux chevaux gris, deux laquais en guêtres derrière.", "l’intérieur tapissé de damas bouton d’or."

*la duchesse est décrite tout d'abord par ses habits plein de couleur: "une femme en chapeau rose, en robe de velours noir," alors que le misérable n'avait que "des linges sanglants" c'est-à-dire des linges de couleur rouge. délicatesse et richesse des tissus. Opposition entre la couleur rose/rouge.

* puis comme pour le pauvre homme, quatre adjectifs qualificatifs pour la décrire physiquement : "fraîche, blanche, belle, éblouissante,". Mais ces adjectifs sont mélioratifs, ils témoignent de son charisme. Gradation dans le positif pour la femme et gradation dans le négatif pour l'homme.

*"qui riait" : bonheur, joie ... de cette femme

*" jouait avec un charmant petit enfant de seize mois" : bonheur de cette enfant et de sa mère

*" enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures. " : témoigne encore une fois de la richesse, du luxe dont possède cette duchesse.

A travers la mise en opposition des deux portraits, l'auteur démontre un mode de vie et une classe sociale différentes de l'époque en mettant en valeur l'indifférence et l'égoïsme de la femme.

II/L'importance des différents regards dans le texte :

Puis, l'importance des différents regards dans le texte est mis en valeur par le champ lexical du regard par les verbes "voir" deux fois, "distinguer", "regarder" deux fois, "apercevoir" deux fois et par les noms "regard", "apparition". Hugo montre le regard de l'auteur qui est le témoignage personnel de la scène, le regard du narrateur sur le pauvre, "l'homme terrible" sur la femme et le regard absent de la "femme en chapeau rose".

1° Le regard de l'auteur :

*Son témoignage est souligné par un récit à la première personne avec les pronoms personnels "je" trois fois, "moi" et l'adjectif possessif "le mien". Ces indices insistent sur le fait que le narrateur était un témoin oculaire de la scène.

*Dès le début du texte, l'expression "j'allais à la Chambre des Pairs" met en évidence que le narrateur n'est autre que l'auteur car Victor Hugo était membre de cette Assemblée. De plus, le titre "Choses Vues" le confirme car c'est une "journal intime".

* Victor nous livre sa perception visuelle par les verbes "voir", "je vis venir", "on

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