Victor Hugo biographie

Jour de Pluie

Préface de l'auteur : J'essaye d'écrire ce livre depuis 2 ans et à mon plus grand regret il n'a jamais abouti. Un espoir subsiste néanmoins, c'est que si vous lisez ces quelques lignes actuellement, vous, vous savez qu'il a trouvé sa place entre les romances et les « sad novels ».

Dans mes premiers essais je ne pensais pas me concentrer sur une partie émotionelle autour de l'amour. Cette idée m'est venue à mon adolescence, periode de la vie durant laquelle chacun a envie de pleurer toute les larmes de son corps devant un film à l'eau de rose pour oublier une rupture ou un vide intergalactique intèrieur. Si vous avez déjà ressenti cette nécessité, alors ce livre vous est adressé, sinon je vous conseille d'avoir lu la préface avant de passer en caisse.

L'éveil

J'ai toujours aimé les jours de pluie. La pluie passe et balaye les peurs et les angoisses pour ne laisser que la réalité. Les oiseaux se remettent à chanter et les plantes à pousser après l'averse.

N'étant ni un oiseau, ni une plante, à mon plus grand malheur, je dut rester à la maison ce jour la pour m'abriter de l'orage.

Mes parents, eux, partirent et ne revinrent jamais plus même une fois l'averse terminée.

Depuis je n'aime plus les jours de pluie.

Ils me laissent face à la réalité et la vérité des choses.

Ils sont morts.

Soubresauts. Toujours le même rêve. Le même cauchemar.

Moi dans la voiture durant l'accident, seule survivante et spectatrice de la scène. Mes parents subissent le même sort et n'en réchappent pas. Pas plus qu'hier ou avant hier.

Tout autour les images deviennent claires, la banquette tacheté de sang sur laquelle j'étais allongée se transforme peu à peu en un lit deux places confortable et l'habitacle serré de la voiture disparaît lui aussi pour laisser place à la chambre que j'occupe depuis deux mois maintenant.

Mes parents ont disparu, bien sur réellement mais aussi de mon champ de vision.

Bizzaremment cela me rassure, il n'y a personne ici pour entretenir cette ambiance morbide. Personne qui ne sache que je refait ce cauchemar en boucle chaque soir depuis deux mois et que j'entame désormais ma phase crise d'angoisse de la nuit.

Mes nuits se déroulent en plusieurs temps et toujours dans le même ordre, à quelques minutes près, tout est calculé. Je me réveille à 4h peut importe l'heure de mon couché et je me rendors qu'après avoir serré bien fort mon chat. Assez longtemps pour que mon cœur ralentisse, que je reprenne mon souffle, que la pièce arrête de m'éttouffer comme si je cuisais à petit feu.

Mais que je garde l'espoir qu'un jour je puisse dormir normalement.

Enfin.

...