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Argumentation chapitre 6 du dernier jour d'un condamné

Commentaire de texte : Argumentation chapitre 6 du dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Avril 2020  •  Commentaire de texte  •  764 Mots (4 Pages)  •  2 467 Vues

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  Argumentation: Le dernier jour d’un condamné 

        Nous pouvons tout d’abord voir que ce texte nous met face à l'hésitation du narrateur quant à l’action d’écrire. En effet, il est dans une posture pessimiste et questionne ainsi la nécessité d’écrire. Cet homme et en réalité isolé, emprisonné et se demande ainsi si cet effort en vaut réellement la peine. De ce fait, il va proposer différents arguments, faisant de ses pensées et de ses actes, un véritable cheminement argumentatif. En guise d’exemple, nous pouvons tout d’abord citer le champs lexical de la froideur et du malaise : “froide”, lente”, “blanchâtre”, “machinalement”. Ces substantifs mettent ainsi l’accent sur l’ambiance terne et glacial dans laquelle baigne le narrateur. Cela ne lui donne donc aucune raison valable ni aucun motif pour entreprendre l’action d’écrire. Sa vie n’as plus de sens, et c’est donc un des arguments principaux qu’il utilise pour soutenir l’idée qu’il n’a finalement rien à écrire. Mais, nous pouvons également citer l’extrait : “sans liberté pour mes pas, sans horizon pour mes yeux”. La répétition du termes sans” à travers le parallélisme insiste ainsi sur cette idée de vide, tant bien dans sa vie que de ses idées. Cet homme n’a donc aucune volonté et s’en rend compte en analysant les conditions dans lesquelles il se trouve. Il est vidé autant physiquement qu’ intellectuellement ; D’ailleurs son cerveau est qualifié comme étant : “flétri”. C’est donc un deuxième argument expliquant son hésitation. En effet, il ne sait pas ce qu’il y a d'intéressant dans le cerveau d’un homme comme lui, qui vaut la peine d’être raconté. Il use également de nombreuses questions rhétorique : est-ce que je puis avoir quelque chose à dire, moi qui n’ai plus rien à faire dans ce monde ?”. Ces questions viennent appuyer son état d’hésitation. Mais, durer longtemps et laissera place à une argumentation en faveur de l’écriture. comme nous le montre la structure du texte, son hésitation ne va pas 

En second lieu, le condamné vient remettre en cause le refus de la première réponse de façon amplement plus développée et argumentée. Il exprime alors son opinion et prend ainsi la parole plusieurs fois en faisant se relayer deux voix narratives qui sont en réalité les siennes. Même si l'espace autour de lui est terne, (comme nous l’avons précisé au début) , il peut probablement puiser dans ses propres ressources, et faire preuve de courage et de ténacité. On retrouve donc un réel paradoxe entre l’univers extérieur, dans lequel il baigne, et l’univers intérieur. Nous pouvons donc apercevoir qu’il s’adresse à lui même en essayer de se rassurer et d'extérioriser ses sentiments : Pourquoi n'essayerais-je pas de me dire à moi-même tout ce que j’éprouve de violent et d’inconnu dans la situation abandonnée où me voilà?” (l.293 à 295). A travers cette question rhétorique le narrateur veut en réalité nous montrer que l’écriture pourrait ainsi être une façon lui permettant de poser de réels mots sur ce qu’il ressent profondément. Il s’agit de ce fait, d’un des arguments principaux, mettant l’accent sur une des raisons qui poussent à écrire un homme dans sa condition. C’est donc un véritable cheminement argumentatif qu’entreprend le narrateur afin d’expliquer ses intentions. 

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