Étude d'un tableau de Vinci
Fiche : Étude d'un tableau de Vinci. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 3 Avril 2013 • Fiche • 508 Mots (3 Pages) • 1 163 Vues
a technique du glacis est aussi utilisée par Léonard de Vinci. Elle consiste à poser une préparation pigmentée en plusieurs couches sur le tableau, ce qui permet d’obtenir des dégradés subtils et met en valeur les ombres du tableau.
Les couleurs ont aussi chacune leur signification :
-Le bleu du voile de la vierge et du ciel à l’arrière-plan. Il incite d’une part au recueillement et à la méditation. D’autre part il évoque les divinités, en rapport avec le thème du tableau.
-Le brun domine dans le paysage avec les rochers et il évoque la plénitude et la fécondité.
-Le rose, couleur de la chair, exprime l’enfance avec le Christ et Jean le Baptiste. Il évoque aussi la tendresse et la douceur qu’on retrouve sur le visage de la vierge.
Composition
Les quatre personnages forment, par leur position, un triangle au centre de l'œuvre, dont le sommet est le visage de la vierge. Les relations entre les personnages, leurs regards qui se réfèrent l’un à l’autre et les jeux de mains nous renvoient aussi à cette pyramide. L’ange Uriel qui semble regarder le spectateur le fait subtilement entrer dans la relation. Le sommet du triangle formé par les personnages est aigu, ce qui signifie dans un contexte religieux l’aspiration vers Dieu, la sanctification.
A l’arrière-plan, le paysage sombre joue sur le clair-obscur, et fait ressortir avec plus d'importance les zones de lumière qui dirigent notre regard: les visages notamment, mais aussi les mains et les zones plus éclairées dans les rochers.
On remarque que le paysage des rochers donne une certaine profondeur à la scène, Léonard de Vinci avait beaucoup étudié la perspective. On peut le voir aussi dans la main de la vierge qui, peinte de face, est d’une précision et d’une justesse incroyable, ce qui manifeste une excellente maitrise de la perspective.
L’arabesque de ce tableau est assez continue et simple, sans trop de remous. Elle inspire le calme, le repos et surtout la paix.
C. Analyse iconographique
La Vierge Marie entoure de sa main droite l’enfant Jean-Baptiste, qui est en prière. Le petit Jésus, béni par la main gauche de la vierge et soutenu par la main gauche d’un ange. L'ange Uriel, selon la légende, qui assiste à la scène, et montre du doigt Jean-Baptiste, avec un regard pour le spectateur. Ce regard introduit le spectateur dans la scène en créant une ouverture dans la relation triangulaire des personnages entre eux.
D. Analyse iconologique
La scène fait référence à une légende, venant d’Évangiles non admis dans le canon biblique, selon laquelle l'Enfant Jésus aurait rencontré son cousin dans une caverne pendant son séjour en Egypte.
Voici deux détails non négligeables pour lesquels le tableau n’a pas satisfait la commande faite à la base :
La Vierge enveloppe de sa main Jean-Baptiste et non son fils Jésus.
Le geste de l’ange Uriel qui pointe du doigt le Baptiste et regarde le spectateur.
Le cadre serait un endroit sur le mont Ceceri, près de Florence, où Leonard de Vinci se serait promené
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