Le domaine de zora
Fiche de lecture : Le domaine de zora. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tom Cal • 31 Janvier 2020 • Fiche de lecture • 573 Mots (3 Pages) • 615 Vues
- Imaginaire
Il est évident à mon égard que je m’identifie entièrement au personnage d’Adolphe. Comme Adolphe, je me vois assez froid et désintéressé vis-à-vis plusieurs choses dans ma vie, mais je cherche néanmoins quand même à me familiariser à certains concepts qui m’intriguent. Comme le personnage, je suis souvent dans ma tête et je doute beaucoup, sans être complètement déconnecté de ma réalité. Le personnage d’Adolphe enrichi mon imaginaire avec la manière dont il perçoit et traite Ellénore; je me retrouve bizarrement dans le sentiment d’attachement et détachement perpétuel dans mes relations sociales identique à celui d’Adolphe et Ellénore dans le texte; son comportement me fait réfléchir à la façon que j’ai pu une personne ou à l’inverse à la façon qu’elle a pu me traiter et comment une meilleure communication aurait pu sauver la rupture.
- Sensibilité
La première caractéristique que ma lecture m’a permis de mieux comprendre est l’envie. Cette émotion que vie les deux amants tout au long du roman (à certains moments plus que d’autres) peut être dite admirable et obsessive; le roman m’a permis de mieux comprendre cette émotion que je n’ai jamais sentie aussi puissante dans ma vie, que ce soit pour une autre personne, un but, un objet, etc. C’est ce genre de passion que je souhaite trouver un jour. Je vois aussi le caractère indécis d’Adolphe à travers ses premiers échanges dans l’histoire; la façon qu’il choisis précisément ses mots et quand les dire, ou s’il aime
- La langue
« Il avait pour principe qu’un jeune homme doit éviter avec soin de faire ce qu’on nomme une folie, c’est-à-dire de contracter un engagement durable avec une personne qui ne fût pas parfaitement son égale pour la fortune, la naissance et les avantages extérieurs ; mais du reste, toutes les femmes, aussi longtemps qu’il ne s’agissait pas de les épouser, lui paraissaient pouvoir, sans inconvénient, être prises, puis être quittées » (p.66). « Ellénore n’avait jamais été aimée de la sorte. M. de P** avait pour elle une affection très vraie, beaucoup de reconnaissance pour son dévouement, beaucoup de respect pour son caractère ; mais il y avait toujours dans sa manière une nuance de supériorité sur une femme qui s’était donnée publiquement à lui sans qu’il 52 l’eût épousée. » (p.82) Ces citations m’ont particulièrement percuté à cause du point de vue du père d’Adolphe par rapport aux femmes et au mariage et l’effet que cette idéologie à eu sur son fils en l’élevant. Une preuve évidente du préromantisme.
- Flânerie
L’œuvre de Théodore Géricault, Cuirassier blessé quittant le feu, met en valeur un chevalier tenant son cheval et regardant par-dessus son épaule vers l’arrière, comme ci ce dernier avait un sentiment horrible de regret et de doute en laissant le reste de ses troupes à brûler; c’est ce doute que je relie au personnage d’Adolphe, mais aussi l’aspect de quitter lorsqu’il en est d’Ellénore face à Adolphe lorsqu’elle le quitte dans la deuxième moitié du roman, mais en doutant peu après.
- Synthèse
Je pense m’associer au héros préromantique sous certaines de ses facettes, mais pas entièrement. Par exemple, je me vois plus ou moins solitaire, imaginatif, et orgueilleux, mais l’aspect plus mélancolique et sensible face à mes émotions de mon caractère me touchent moins. Par exemple dans l’extrait René de François-René de Chateaubriand, le personnage principal ressent un grand orgueil face à tout autour de lui, un trait de caractère auquel je ne m’identifie pas particulièrement au même niveau
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