Présentation D'Arthur Rimbaud Et Du Poème Le Dormeur Du Val

Présentation d’Arthur Rimbaud et du poème Le Dormeur du val.

Arthur Rimbaud est un poète français né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille à l’âge de 37 ans. Il écrit ses premiers poèmes à 15 ans et ses derniers à 20 ans. Il renonce à l’écriture à l’âge adulte pour se consacrer à une vie aventureuse qui l’emmène au Yémen et en Ethiopie où il devient négociant et explorateur. Il a des idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires. C’est un génie précoce qui a marqué la littérature avec ses nombreuses œuvres sur la révolution poétique moderne. Il sera très proche de Verlaine. Le père de Rimbaud est capitaine dans l’armée, il quitte le domicile familial en 1860 confiant ses enfants à sa femme. Rapidement le poète montre une grande intelligence avec ses succès scolaires et attire l’attention de son professeur de rhétorique qui encourage ses premiers essais poétiques.

Le poème Le dormeur du val est extrait du recueil Poésies écrit en 1870 à l’âge de 16 ans lors d’une fugue quand il traverse des zones dévastées par la guerre Franco-Prussienne en 1870. C’est l’un des poèmes les plus connus d’Arthur Rimbaud. C’est un sonnet composé de 2 quatrains en alexandrins avec des rimes embrassés suivie de 2 tercets en alexandrins avec des rimes suivies. Le poème montre l'horreur de la guerre, il illustre des thèmes très chers à Arthur Rimbaud, à savoir le sens du tragique, de l'existence et la mort. Il présente un soldat mort au milieu d'une nature omniprésente et accueillante qui suscite l'indignation de Rimbaud. La nature est présente tout au long du poème avec par exemple « verdure » (v.1), « herbes » (v.2), « les glaïeuls » (v.9), etc. Le premier quatrain nous présente le décor plein de vie et de gaieté, le deuxième nous présente au milieu de tout cela, un jeune soldat dormant, d'une pâleur inquiétante et anormale dans toute cette lumière et cette verdure. L'inquiétude grandit avec le premier tercet qui nous montre que le soldat sourit comme un enfant malade et a froid. Il ne participe pas à l'exubérance de vie qui l'entoure et même le soleil n'arrive pas à le réchauffer. Il ne réagit pas aux parfums de la nature, sa poitrine ne bouge plus. Et l'explication finale arrive, saisissante : il a deux trous rouges au côté droit, qu’on peut rapprocher avec le premier vers où il dit « trou de verdure ».

J’ai choisi ce poème car je ne l’avais encore jamais étudié et que c’était l’un des plus connus d’Arthur Rimbaud. Je l’ai bien aimé car il décrit bien les horreur que l’on peut voir à la guerre mais tous en poésie.

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