Biographie d'Olympe de Gouges

Olympe de Gouges, femme littéraire et pionnière féministe, qui c’est battue pour l'égalité, contre l'esclavage et pour les droits des femmes.

Aussi révolutionnaire que soit son idéologie, elle est guillotinée à Paris en novembre 1793, à la suite des purges qui suivent la Révolution française. Son fils l'avait publiquement renié, et la France et le monde l'avaient enterrée bien trop longtemps. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que la figure d'Olympe de Gouges soit redécouverte comme l'une des plus grandes figures humanistes françaises de la fin du XVIIIe siècle. Elle est étudié aux États-Unis, en Allemagne, au Japon et en France. Elle a été félicité lors de la célébration du bicentenaire de la Révolution française en 1989. a été réédité, et plusieurs villes de France ont nommé des écoles, des lycées, des places et des rues en son honneur. Une reconnaissance tardive mais nécessaire d'une grande femme et combattante de l'égalité. Olympe reçoit l'éducation traditionnelle et assez élémentaire alors donnée aux jeunes filles de la petite bourgeoisie en province.

Le 24 octobre 1765, elle épouse, sans grand enthousiasme, Louis-Yves Aubry, ravitailleur de l'intendant Alexis de Gourgues. Un fils, Pierre Aubry, naît en 1766 de leur union, mais le père meurt peu après une maladie. La jeune veuve prend le nom d'Olympe de Gouges. A vingt ans, elle voulait se consacrer à l'écriture, mais inconnue, n'appartenant pas à la noblesse et n'ayant pas de fortune personnelle, elle devait conquérir la liberté que le temps ne donnait guère aux femmes.

En 1770, elle fait la connaissance de Jacques Biétrix de Rozières, riche toulousain propriétaire d'une compagnie de transport militaire, qui devient son amant. Il la propose en mariage, mais elle préfère rester célibataire, déçue de sa première expérience conjugale - elle écrira plus tard que "le mariage est un tombeau de confiance et d'amour". Elle décide de le suivre à Paris, où vit déjà sa sœur aînée (Jeanne, la femme de Reynard), pour donner à son fils la meilleure éducation possible

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