En quoi le journal intime permet-il de construire notre "moi"?

en quoi tenir un journal intime permet-il de construire son « moi » ?

        ⇒  le journal intime qu’es que c’est ? √

        ⇒ s’interroger sur ce qu’on es (auteur) et notre vécu par je journal intime

        ⇒ se construire son identité (auteur) et se libérer par le journal intime

        ⇒ mémoire de soi, se rappeler (journal d’anne franck)

        ⇒ faux journaux intimes (romans, autobiographie) : les mêmes objectifs ? (l’emploi du temps de michel butor)

        ⇒ aujourd’hui, avec  évolution internet, blog, réseaux sociaux : intimité ?

Pourquoi cette question : intérêt pour ce qui concerne la construction de l’individu et comment celui-ci fonctionne

œuvres à lire :

-le journal d’anne franck

-se perdre de Annie Ernaux (envie de rester figée dans un instant) « je pense vivre d’une manière différente parce que j’écrit »

-emploi du temps de michel butor

Je vais vous présenter mon grand oral de HLP qui traitera de la problématique « en quoi tenir un journal intime nous permet-il de construire notre moi».

Tout d’abord selon le dictionnaire larousse le journal intime rassemble des notes journalières sur des événements personnels, des émotions, des sentiments et des réflexions intimes . C’est à la fin du XVIIIe (18) siècle que le journal intime émerge en France en tant que genre littéraire spécifique et se différencient de l’écriture de raison et de religion. Tenir un journal est devenu, pour un individu, une manière d’exprimer et de conserver son moi, c’est-à-dire tout ce qui constitu la personnalité et l’individualité d’une personne.

Nous traiterons ainsi la problématique en deux parties :

Premièrement, je présenterai la thèse du souci de soi de Foucault et comme quoi c’est enjeu du journal intime.

Et deuxièmement, nous verrons les différentes fonctions du journal intime qui nous permettent de construire notre moi.

Michel Foucault est un philosophe du xxe s. Mondialement reconnu, il a introduit en philosophie des objets nouveaux (la folie, la prison, la sexualité) et ainsi renouvelé la réflexion. Il a également soutenu la plupart des combats minoritaires qui ont vu le jour après mai 1968. 

Il est l’auteur des ouvrages psychanialitiques de « l’histoire de la sexualité » publié en plusieurs tome et dont le troisième tome nous interesse particulièrement pour notre sujet : le souci de soi ou epimeleia heautou en grec. Pour vous présenter sa thèse je me suiis inspiré de suelement quelques extrait du livre.

Selon Foucault, le souci de soi est en définition général quelque chose que seul le propre sujet peut s’apporter. C’est une manière de s’appartenir soi-même, d’être “soi” donc de construire son moi. Pour cela il faut savoir convertir son regard vers soi en veillant à ce qu’on pense par  des actions que l’on exerce de soi sur soi qui nous transforme comme la méditation.

Foucault distingue ainsi trois dimensions essentielles dans le souci de soi :

        ⇒ tout d’abord c’est une attitude à l’égard de soi, du monde et des autres

        ⇒ mais cette également savoir convertir son regard vers soi en veillant à ce qu’on pense

        ⇒ ainsi l’on fait des actions que l’on exerce de soi sur soi qui nous transforme, on se prend en charge par différentes technique d’examen et de méditation de la conscience.

Notre esprit et notre moi est infini et surtout modulable, la liberté est donc un moteur éssentiel du soucie de soi : nous existons pour générer de l’auto-conscience et de la responsabilité envers notre propre vie.

Tout de même il ne faut pas confondre le souci de soi et l’égocentrisme, Il faut ressentir de l’intérêt pour les autres et cela n’est possible seulement si on a de l’intérêt pour soi-même.

Par conséquent, le souci de soi est un examen que l’on retrouve beaucoup dans les journeaux intimes car écrire sur soi est une action que l’on exerce de soi sur soi qui nous transforme. Ainsi la construction de notre moi par le journal intime passe beaucoup par l’attitude du souci de soi.

Mais le journal intime répond également a divers enjeux et fonctions qui permettent de construire notre moi. Pour trouver ces diférentes fonctions du journal intime j’ai lu deux journaux intimes. Tout d’abord « se perdre » de Annie Ernaux. C’est le journal intime de l’autrice de 1968 à 1990 qui relate la passion amoureuse d’Annie Ernaux avec un diplomate marié rencontré lors d'un voyage en Russie. Y sont notamment évoqués, outre la quarantaine de rencontres sexuelles avec cet amant, les sentiments qui l'agitent, faits d'attente, de souffrances, de rêves et de fantasmes sur cette relation aliénante et sans avenir.

Mais j’ai aussi lu Le journal d’Anne Franck. Ce livre est le journal intime tenu par Anne Franck pednant la 2GM, une jeune fille juive allemande exilée aux Pays-Bas, lorsqu'elle se cache à Amsterdam pendant deux ans avec sa famille et quatre amis, au cours de l'occupation du pays par l’Allemagne Nazie. Elle y raconte ça vie de clandestine mais également sa vie de jeune fille de 13ans jusqu’à 15ans.

Tout d’abord écrire sa vie dans un journal intime est une manière de se définir comme étant le monde car c’est mettre en avant l’histoire personnelle d’un individu et non l’actualité du monde. Par exemple les faits historiques sont scientifiques et neutres alors que lorsqu’on lis un journal intime qui raconte un évènement ce n’est plus comment l’histoire voit l’évènement mais au contraire comment l’individu ressens celui-ci et ce ressenti est modulable à chacun.

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