Rabelais, Gargantua
Fiche : Rabelais, Gargantua. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Marineeeeeeeeeee • 3 Juin 2023 • Fiche • 1 063 Mots (5 Pages) • 218 Vues
Introduction :
L’extrait présenté est écrit par François Rabelais (1489-1553) est un auteur français humaniste de la Renaissance. Ces principales œuvres sont Pantagruel et Gargantua. Il est connu pour aborder, à travers ses œuvres dérisoires des sujets sérieux. En effet, inscrit dans le mouvement de l’Humanisme, il enseigne ses idées par l’ironie.
Le texte est extrait de l’œuvre Gargantua, deuxième roman de l’auteur qu’il écrit sous le pseudonyme Alcofribas Nasier, dans laquelle Rabelais la vie de Gargantua. Dans cette ouvrage, Rabelais aborde des sujets important, l’éducation, la vie en société, l’art oratoire la guerre. Tout cela est évoqué avec humour, les situations sont grotesques, les images exagérées et la vraisemblance est oubliée. Le personnage principal Gargantua représente le but de l’auteur : c’est un géant maladroit, grossier mais bienveillant et qui deviendra instruit par son maître Ponocrate. Il correspond au récit de l’enfance de gargantua au chapitre 13. Dans cet extrait, on a une réplique de Gargantua qui explique à son père Grand Gousier admiratif, la meilleure manière de se nettoyer le derrière qu’il a trouvé.
Cet extrait est une illustration du prologue qui invite le lecteur a chercher au-delà des apparences. Ici, Rabelais fait rire avec un sujet grotesque, un humour scatologique. Il fait rire pour amener le lecteur a un sujet très sérieux. Ici, se débarrasser de la saleté peut-être entendu comme laver nos pêchers, corriger nos défauts. Par ailleurs, le géant invente une méthode par expérimentation, hypothèses.
PROBLEMATIQUE : QUEL MESSAGE CACHE RENFERME CETTE ANECDOTE ?
Plan : I- expérimentation comique
II- conclusion fantaisiste
III- morale de l’histoire
Conclusion :
Ici, on a une anecdote de l’enfance du héros qui est apparemment anodine, vulgaire mais qui dissimule un sens caché. Elle soulève plusieurs sujets, spirituel et éducatif, qui montrent une philosophie correspondant aux valeurs humanistes. Il y a une obligation de lecture herméneutique : on passe du bas du corps au plus fin spirituel (de l’oiseau à l’esprit saint). Le rire est ici l’instrument de la pensée critique.
Ouverture : « le prologue » qui donne la clef de lecture du texte ou « Thélème », utopie, projet de réflexion humaniste.
- Expérimentation comique :
- Passage de haut en bas
- « Puis » : adverbe qui fait le retour à la tête, le sujet est donc cérébral, intellectuel et non seulement du bas corporel.
- Accumulation hétéroclite, liste >> cornuopie
- Hypothèse formulée : le critère est la douceur à travers les qualificatifs des chapeaux
- La leçon tirée : toute science doit reposer sur une sorte de plaisir
- Hyperbole : fourrure= critère retenu
- Conjonction de coordination + connecteur logique « car » : qui marque l’esprit d’analyse, démonstration
- « Notez » : apostrophe qui invite le lecteur dans l’expérience
- Apparition étrange dans l’accumulation « sac d’avocat » : signification symbolique >> profession attachée aux conflits, à la saleté morale des hommes
- « Leurre » : métaphore de la ruse, la tromperie
- Au XVIème, interprétation symbolique et culturelle
- « Poule, coq, poulet, pigeon, cormoran » : monde spirituel
- « Capuchon » : désigne le moine par métonymie qui est celui qui lave le monde du péché
Conclusion partielle : expérimentation spontanée qui invente une méthode non enseignée
- Conclusion fantaisiste
- « Je dis et maintiens qu’il n’y a pas » : ici Gargantua se place en autorité avec une formule
- « Il n’y a pas » : présent gnomique, de vérité générale : instaure une loi générale, généralisation renforcée par le pronom « on »
- Lecture symbolique, herméneutique obligée par l'oison, chose impossible, vaste blague
- Derrière « L’oison » : on peut voir une représentation de l'Esprit Saint qui lave les pêchés
- Regard du moine défroqué : réflexion sur le rôle de l’église qui doit agir pour le monde
- « Douceur, douce » polyptote
- « Boyau, bas corporel » puis « cœur » (émotion) et « cerveau » (intelligence) : âme>> esprit saint
- Ici le rire est la cause de la catharsis (purgation ses péchés)
- Registre burlesque : le vulgaire représente le sérieux
Conclusion partielle : il est apparu à travers le choix de l’oison le caractère invraisemblable de l’anecdote oblige à une lecture symbolique, herméneutique qui est confirmée dans le troisième mouvement, fin du chapitre.
- Morale de l’histoire
- « Des héros et demi-dieux des champs Elysées » : changement de registre sur élevé : la mythologie
- Négation : effet de rupture >> réfutation d’une opinion générale pas de cause magique (boissons) mais la béatitude vient de savoir se larver du mal, du pêché mais il faut aussi savoir se gouverner soi-même
- « Maître Jeans Duns Scot » : citation d’une autorité, ici le théologien, ce qui prouve que le sujet n’est pas banal mais sérieux, philosophique
- Plan d’égalité, le clerc et Gargantua montrent que l’Eglise n’est pas nécessaire pour accéder à la vérité, principe de la réforme évangélique.
Etude linéaire n°16 : le Torche-cul – Gargantua - Rabelais
Je me torchai, dit Gargantua, d’un couvre-chef, d’un oreiller, d’une pantoufle, d’une gibecière, d’un panier. Mais quels déplaisants torche-culs ! Puis d’un chapeau, et notez que les chapeaux sont les uns ras, les autres velus, les autres veloutés, les autres en taffetas, les autres satinés.
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