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RIN1016 | TN1

Dissertation : RIN1016 | TN1. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Août 2023  •  Dissertation  •  2 412 Mots (10 Pages)  •  158 Vues

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Question 1 (6 points)

En vous référant au cycle de vie de l’entreprise, à sa taille, à l’état de la concurrence, à la stratégie d’affaires et sa localisation, expliquez comment ces facteurs peuvent avoir un effet sur la gestion de la rémunération et l’élaboration d’une stratégie de rémunération globale.

Avirofab est une nouvelle entreprise, créée en 2008, qui est spécialisée dans la conception de système d’intégration et de solutions clés en main en lien avec la gestion de données des marchés d’avions régionaux. L’entreprise compte 45 employés, dont le directeur général M. Laurent Latulipe. L’entreprise est considérée comme étant innovante au Canada et a comme force dans son plan d’affaires la connaissance approfondie des liens et des nouvelles innovations technologiques.

Plusieurs facteurs ont des effets sur la gestion de la rémunération et sur l’élaboration d’une stratégie de rémunération globale. Un tout premier facteur ayant beaucoup d’impact est le cycle de vie de l’entreprise. Le cycle de vie d’une entreprise peut se définir ainsi :

« Le cycle de vie d'une entreprise est la progression d'une entreprise par phases dans le temps et est le plus souvent divisé en cinq étapes : lancement, croissance, démantèlement, maturité et déclin. »

Dans le cas actuel d’Avirofab, il est possible de constater que l’entreprise est actuellement dans la quatrième étape : la maturité. L’entreprise est mature, car elle a déjà fait ses preuves : elle capitalise bien la conception de systèmes d’intégration et de solutions clés en main. On peut définir l’étape de la maturité par le fait que l’entreprise tente de se réinventer en investissant dans les nouvelles technologies et de nouveaux marchés. L’entreprise se repositionne donc dans son industrie et tente de relancer leur croissance sur le marché. Étant donc à l’étape de la maturité, M. Latulipe souhaite maintenant développer de nouveau système d’information à l’interne, il souhaite développer aussi une solution intégrée de gestion de suites avioniques et de traitement de données numérique : tous ces projets montrent que l’entreprise est en pleine maturité. Au niveau de la rémunération, le fait que le cycle de vie soit à la maturité, cela permet à l’entreprise d’avoir des échelles salariales plus longues, afin de conserver les employés.

Ensuite, un autre facteur important à considérer est la taille de l’entreprise. L’entreprise Avirofab est une petite entreprise comportant uniquement 45 employés. Les plus petites entreprises ont plus de difficulté à faire compétition au niveau de la rémunération. M. Latulipe le confirme d’ailleurs lorsqu’il indique qu’il sait qu’Avirofab n’est pas en mesure de rémunérer aussi bien ses employés que d’autres entreprises déjà sur le marché. Cependant, Avirofab pourra compétitionner en misant sur la formation et le perfectionnement, en offrant plus de possibilités de promotions, des défis intéressants et une flexibilité au niveau des horaires de travail. Dans les plus petites entreprises, ce sera généralement les dirigeants qui gère la rémunération, parfois de façon plus ou moins formelle en se fiant à la loi. L’entreprise devra donc faire attention au ressentiment d’équité ou d’iniquité.

Parlons maintenant du facteur de l’état de la concurrence. Avirofab fait concurrence avec des géants de l’avion comme Thales, Airbus et Dassault Aviation. Les trois ensembles ont même créé en 2009 une nouvelle plateforme (BoostAreoSpace) qui offre des services à valeur ajoutée aux clientes. On peut considérer que la concurrence ici est donc assez importante, ce qui implique qu’Avirofab ne peut augmenter le prix de ses produits et service en haussant le salaire aux clients. Avirofab doit donc plutôt tenter d’égaler le marché, ce qu’elle n’arrive pas à faire en termes de rémunération, car l’entreprise est petite.

Par la suite, la stratégie d’affaire d’Avirofab a également un impact direct sur la gestion de la rémunération. En effet, l’entreprise doit adopter une stratégie de rémunération en lien direct avec leur stratégie d’affaires : il est possible ici d’utiliser l’alignement vertical pour y parvenir. L’alignement vertical permet d’avoir une concordance entre la gestion de la rémunération, la stratégie d’affaires, les objectifs, les valeurs, la culture de l’organisation, etc. Le plan d’affaire de l’entreprise repose sur les deux points suivants :

1. Percer le marché par une solution informatique intégrée et innovante qui se différencie de ses concurrents par le caractère intégré et des fonctionnalités;

2. Obtenir un financement récurrent de partenaires privés et publics pour soutenir ses activités de recherche et de développement et les efforts de mise en marché.

M. Latulipe mentionne que l’entreprise doit agir rapidement et avoir des travailleurs clés dans l’entreprise pour faire fonctionner leurs projets et leurs ambitions. Une bonne stratégie globale que pourrait adopter l’entreprise serait une stratégie d’affaire d’orientation client : proposition de solutions aux clients (nouvelle plateforme d’Avirofab) et importance d’agir avec rapidité sur le marché. Il faut par la suite lier la rémunération en lien avec la satisfaction des clients et rémunérer les employés en service à la clientèle.

Finalement, le dernier facteur ayant un impact sur la gestion de la rémunération est la localisation de l’entreprise. L’organisation est située en banlieue d’Ottawa, donc près du centre-ville sans l’être exactement. Le fait d’être en banlieue peut être un avantage pour certains qui ne souhaitent pas travailler en ville. La localisation peut donc jouer un rôle sur les employés que l’on recrute, mais aussi sur les diverses lois à respecter en termes de gestion de la rémunération. L’entreprise devra également faire compétition avec les autres entreprises du même domaine qui pourraient être installé en centre-ville et qui pourrait donc offrir des salaires plus compétitifs.

Question 2 (3 points)

La théorie de la contingence, présentée par Chênevert et Tremblay (2002), devrait servir de ligne directrice afin d’aider Monsieur Latulipe à concilier ses objectifs d’affaires avec son système de rémunération. Quels liens pouvez-vous faire entre l’alignement horizontal et l’alignement vertical et les facteurs internes et externes susceptibles d’influencer la stratégie de rémunération d’AviroFab ?

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