L'alliance thérapeutique comme instrument de soin
Résumé : L'alliance thérapeutique comme instrument de soin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MAYA83170 • 19 Juin 2024 • Résumé • 790 Mots (4 Pages) • 91 Vues
GROUPE 23
4.6 RESUME DE TEXTE
« L’ALLIANCE THERAPEUTIQUE COMME INSTRUMENT DE SOIN»
Ce texte écrit en mars 2016 par Margot Phaneuf est dédié à l’alliance thérapeutique dans les soins. Nous allons ici en faire un résumé.
C’est un texte qui est composé de 13 parties et qui commence par les origines de l’alliance thérapeutique. L’auteure y rappelle que ce terme d’alliance à d’abord été défini par Sigmund Freud en 1913 mais que c’est à Carl Rogers que nous devons les principes rendant l’alliance thérapeutique adaptable aux soins infirmiers, notamment en psychiatrie, en donnant naissance à la relation d’aide basée sur une écoute active, la présence, le non-jugement, la considération positive et surtout l’empathie. Ces concepts sont dès lors devenus essentiels aux soins infirmiers.
Margot Phaneuf propose par la suite de définir l’alliance thérapeutique comme étant : « C’est la création d’une relation de confiance entre l’infirmière et son client par laquelle ils s’entendent pour travailler ensemble à son engagement dans un processus de changement et sa progression vers un mieux-être. »
Pour elle c’est la relation qui est fondatrice de l’alliance thérapeutique. En effet, elle avance que le dynamisme de la relation, les multiples facette que comporte la relation, la confiance qui en découle, les qualités de la relation, son civisme sont la clé de l’alliance thérapeutique.
L’auteure décrit ensuite un processus en quatre étapes qui régit l’alliance thérapeutique :
- Ecoute, empathie, non-jugement, considération positive
- Acceptation de la relation, confiance, engagement mutuel
- Relation thérapeutique favorisant la progression
- Patient bien compris et soutenu qui s’améliore
L’alliance thérapeutique à longtemps été utilisé principalement en psychiatrie et n’est arrivée dans les soins infirmiers généraux que très récemment. L’auteur relève d’ailleurs que ce soit dommage que celle-ci ne soit pas plus utilisée par les professionnels de santé.
L’alliance thérapeutique repose sur un apport bilatéral. Comme nous l’avons vu, elle repose sur la relation entre le soignant et le patient. Le dynamisme, l’écoute et la dévotion du soignant ne sont rien sans l’accord et la confiance du patient. Margot Phaneuf présente alors un modèle comportant trois variables montrant l’implication de chacun :
- L’apport du soignant
- L’apport commun
- L’apport du patient
Plus la relation est forte, plus la compliance du traitement sera favorisée. Ce lien privilégié permet de combattre les peurs et les découragements que peuvent ressentir les patients. De même que les soignants devront faire face à des difficultés de l’ordre de l’administratif, de surcharge émotionnelle et autre sur ce mode de prise en charge intense et de longue durée.
Il va de soi que des moments de remise en question seront présent durant la prise en charge. Devant l’effort fait, le temps de visualisation des résultats et/ou progrès, le possible découragement etc., c’est une partie tout à fait normal du processus auquel il faut s’attendre et se préparer. La bonne attitude sera de garder une approche ouverte, positive, éviter les reproches, respecter les choix et l’autonomie du patient, accepter de façon inconditionnelle l’ambivalence, les résistances et les découragements du patient.
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