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L'Entrepreneuriat

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Par   •  25 Septembre 2023  •  Cours  •  1 878 Mots (8 Pages)  •  116 Vues

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L’Entrepreneuriat

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On peut définir « l’entrepreneuriat » comme l’ensemble des activités qui visent à créer ou à développer une entreprise de biens ou services.

L’idée communeà toutes les créations d’entrepriseréside certainement dans le fait qu’elles relèvent toujours d’une démarche personnelle.L’entrepreneur est au centre de tout projet. Pour celui-ci, les traits de caractères ont un rôle essentiel, on parlera de prise d’initiative, de vision d’avenir, de goût du risque, d’indépendance, d’esprit créatif et d’une capacité certaine à saisir les opportunités.

Les travaux de deux auteurs peuvent servir à comprendre cette vision. D’une part Joseph Schumpeterqui articule sa réflexion économique en m’étant au centre de celle-ci l’innovation et donc « le créateur de nouveauté » (théorie sur la destruction créatrice).D’autre part Franck Knightqui a, quant à lui, mis en avant l’aspect fondamental de la prise de risque chez l’entrepreneur justifiant la réalisation de profits. (pour lui, plus les risques sont importants, plus le potentiel de gain est fort, en rapport avec l’investissement de capitaux propres )

Il faut savoir que cette expression recouvre en réalité différentes formes d’entrepreneuriat et donc différents processus. On distinguera :

  • La création « pure » : c’est la forme la plus simple mais certainement la plus risquée. Il s’agit de mettre en place une nouvelle activité ou d’utiliser de nouveaux moyens, ou encore de choisir une nouvelle localisation. L’entrepreneur n’a alors « aucun repère passé » et devra se fier principalement à son intuition. Elle réclame un important sens de l’innovation et une prise de risque maximum.

  • Création par reprise : Il s’agit de prendre en possession une entreprise déjà existante en y inscrivant son projet personnel plus ou moins dans la continuité. L’entrepreneur s’appuie sur des moyens « existants » (fonds de commerce, équipements, personnel etc.) il bénéficie certainement de l’expérience et de la clientèle acquises mais quoi qu’il en soit sa vision personnelle transformera les choses. Cette démarche peut sembler moins risquée et innovante mais elle réclame en réalité de profondes qualités d’adaptation et de saisie d’opportunités. Par ailleurs il ne faut pas oublier que le rachat de l’entreprise représente un coût important puisque dans la majorité des cas son prix s’établie sur la base de son chiffre d’affaires passé. (soit cette entreprise fonctionnait bien et elle coutera cher soit elle fonctionnait mal et le repreneur a su percevoir les opportunités pour rectifier le tir).

  • La création par réactivation : C’est le fait de redémarrer l’activité d’une entreprise qui s’est arrêtée durant un temps plus ou moins long.Cette forme de création est à considérer comme une formule intermédiaire entre les deux autres car elle reprend des caractéristiques de l’une et l’autre. Pour une part l’entrepreneur peut se référer à ce qui a déjà existé mais la fermeture a pu créer « un vide » qui l’oblige de repartir quasiment de 0.

Globalement environ 70% des créations d’entreprise sont des « créations pures », 14%des  « créations par reprise » et 16% des  « créations/réactivations ». Certaines formes de créations sont plus adaptées à certains types d’activités. (par exemple : la reprise est plutôt adaptée à la restauration/hôtellerie ou à l’industrie, la création pure aux métiers des nouvelles technologies ou de services). En 2018 environ 690000 entreprises ont été créées.Mais plus de la moitié des entreprises ne résistent pas aux caps des 5 ans. De plus il faut bien comprendre que derrière ce nombre important de créations apparaît une certaine tendance à « l’ubérisation » du tissu économique. Près de 310000 ont été des « micro-entreprises » soit 45% des créations et en réalité 94% des nouvelles entreprises n’ont aucun salarié. Et par la suite, environ 85% des entreprises en activité n’ont toujours pas de salarié, ce qui démmontre bien que la création d’entreprise est bien « une démarche personnelle ».https://www.insee.fr/fr/statistiques/3703745

En France des mesures assez récentes ont cherché à faciliter l’apparition de nouvelles entreprises, en particulier :

 •La suppression d’un capital minimum pour la création d’une SARL

La création du statut de la SAS

  • La protection du patrimoine de l’entrepreneur individuel (EI)
  • La création du statut d’auto-entrepreneur qui permet, en particulier, de cumuler le statut de salarié avec une activité indépendante.[pic 2]

Selon le projet, prenant en compte de nombreux critères économiques, juridiques et personnels, la création suivra un parcours d’une difficulté et d’une complexité très variables. Elle met en jeux à la fois des capacités d’analyse, des compétences dont l’aspect est fortement rationnel et un « état d’esprit », un « sens des affaires »qui eux sont beaucoup plus subjectifs et intimement liés à la personnalité de l’entrepreneur.

De façon schématique, on peut délimiter grandes phases dans chacun des processus :

  • L’analyse des opportunités : c’est la naissance de l’idée. Elle peut émerger de 4 sources :
  • L’expérience. L’entrepreneur connais le domaine d’activité, il a des compétences, connait les pièges à éviter et comprend l’évolution du marché.
  • L’observation. L’entrepreneur a la capacité à saisir les informations contenues dans l’environnement. Il capte les attentes des individus et se montre capable de les transposer dans la production d’un bien ou service.
  • L’opportunisme : le créateur sent le potentiel de gain issu de l’utilisation d’un produit, de la mise en place d’un service, il transforme quelque chose de banal ou d’anodin en une source de revenu.
  • L’innovation. C’est l’approche la plus « pure » de la création, l’entrepreneurva utiliser ses connaissances scientifiques, techniques ou sa maitrise des sciences humaines pour finaliser un bien ou un service qui sera commercialisable.

  • Le business plan : l’entrepreneur doit clarifier, faire mûrir et organiser son idée. Pour cela, il va souvent s’aider d’un outil appelé« le business plan » qui consiste à écrire son idée dans tous ses détailsà travers un plan organiséafin d’en apprécier la faisabilité.

Il a 2 objectifs :

  • Aider à réfléchir au projet en s’assurant de sa crédibilité à travers l’évaluation des risques et des opportunités.
  • Convaincre les partenaires sans qui la création sera difficile voire impossible ex : Banquier, Fournisseur, associés, franchiseur etc..

Ce Business Plan est structuré en 2 parties :

L’étude de marché : cette partie vise à étudier l’offre, la demande et les produits qui définissent un marché. Elle analyse en détails les caractéristiques des produits sur le marché, les attentes ou besoins de différents types de clients, les concurrents directs ou non.Elle peut affiner les formes de services ou biens complémentaires, les modes et réseauxde distributions, les produits de substitution, la menace de concurrents potentiels ou encore l’impact géographique.

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