Fusion Luxottica Essilor

Cette fusion va également être bénéfique pour la qualité de service délivrée aux clients, comme par exemple la réduction du temps d'attente pour la réception des verres et de la monture.

Par ailleurs, on peut justifier cette fusion par le fait que ces deux groupes ont chacun la même culture d'entreprise à savoir, porter un intérêt soutenu à leurs relations avec les opticiens, conserver un réseau de distribution physique et, consolider la place de l'opticien comme professionnel de santé.

Par cette fusion les deux entreprises pourront mieux pénétrer le marché américain et ainsi favoriser leurs implantations dans certains pays émergents où les besoins de matière d'optique croît.

Les deux groupes vont donc mutualiser leurs efforts dans la recherche et le développement, améliorer leurs services clients et leurs distributions et ainsi se renforcer dans un marché international en plein essor.

Chacun devrait ressortir bénéficiaire de cette fusion, comme par exemple Essilor qui va profiter de la forte implantation de Luxottica en Chine et en Inde, des zones où le coût de la main d'œuvre est relativement bas. Luxottica va aussi profiter des nombreuses innovations d'Essilor qui est de loin le premier acteur dans les verres ophtalmique avec une part de marché de plus de 40%.

Le groupe est censé bénéficier du réseau de distribution et du design très développés de Luxottica ainsi que de la maitrise parfaite des verres d’Essilor. Tous deux étant experts dans leur domaine, l’intérêt commun est censé être privilégié et le nouveau groupe Essilor Luxottica serait alors un géant de l’optique intégré qui serait à même de concurrencer les GAFA cherchant à tout prix à s’implanter dans le domaine médical.

Les deux groupes ont en plus la même stratégie de long terme, la même patience, la même ambition de contrôler le marché mondial des soins optiques, la fusion était inévitable.

La réussite de l'opération de fusion entre les deux parties passe par le fait d'avoir un objectif commun, ce qui dans notre situation est le cas. Mais cela ne suffit pas, cela passe par l'accord complet et l'entente entre les deux différentes équipes de direction en question.

Un des problèmes présents à la tête de cette fusion est la coexistence de deux profils différents, l'un est PDG manager, l'autre est patron-propriétaire.

Il faut aussi bien répartir les postes clés afin que le management soit bien défini, autrement l'investissement de l'équipe sera affaibli.

Afin de garantir la réussite du projet et celle de l'opération de fusion, il faut prendre en compte le fait que la mission soit commune, qu'il y ait une complémentarité des différents membres et non une incompatibilité entre deux individus dans un poste majeur.

Les deux parties doivent aussi être interdépendantes l'une de l'autre dans l'atteinte des objectifs et avoir une responsabilité partagée.

Enfin, si plusieurs de ces conditions ne sont pas appliquées, la fusion ne fonctionnera pas de manière optimale, ce qui peut entraîner la disparition de bonnes synergies entre ces deux groupes.

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