Début mémoire IFSI

INTRODUCTION :

Dans le cadre des études en soins infirmiers, au terme de la formation, les étudiants ont l’obligation de rendre un travail écrit de mémoire de fin d’études. Le mémoire est une nouvelle occasion de mobiliser et développer la compétence 7 : Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle » ainsi que la compétence 8 :« Recherche et traiter des données professionnelles et scientifiques ». L’exploitation de ces compétences est optimale lors des enseignements de l’unité 5.6 « Analyse de la qualité et traitement de données scientifiques et professionnelles ». Ce travail de fin d’études que je fournis a pour objectif de me conduire à réfléchir à mes pratiques professionnelles.

En tant que femme, soignante et future infirmière, c’est avec beaucoup d’intérêt et de motivation, que j’ai fait le choix pour mon travail de fin d’études, de traiter un sujet de santé publique.

Selon Santé Publique France, près de 3.000 femmes développent chaque année un cancer du col de l’utérus et 1.100 femmes en meurent alors que parallèlement, l’OMS pense que le cancer du col de l’utérus pourrait totalement être éliminé au moyen de deux actions complémentaires et efficaces : le dépistage et la vaccination.

Depuis que je suis en études en soins infirmiers, j’ai une vision différente de la prise en compte des conséquences psychiques de la maladie et particulièrement dans le cas de ce cancer qui touche directement les organes de la sexualité et la reproduction.

Si on me demandait de me qualifier en tant que personne et soignante, je dirais que suis d’un naturel enclin à l’empathie. J’aime entrer en relation avec les personnes qui m’entourent et en tant que soignante, j’investie et crois fortement dans les bénéfices de la relation d’aide en tant qu’outil thérapeutique. M’interroger sur mes pratiques professionnelles et m’auto-évaluer m’aident premièrement à savoir si je réponds de manière adaptée aux besoins des personnes soignées que je prends en charge et dans un second temps, cela me permet de déterminer plus précisément mes limites.

Pour traiter, le sujet de mon mémoire avec une orientation qui a du sens, la suite de cette introduction débouchera sur l’exposé de la situation d’appel avec le questionnement et les problématiques en lien. A l’issu de cette étape, je proposerai un cadre conceptuel articulé autour des champs disciplinaires de la législation, l’éthique, la déontologie, la responsabilité, les sciences humaines, les sciences et techniques infirmières, la psychologie, la biologie, la philosophie et l'anthropologie. Il me semble également pertinent et de faire dans ce même temps une présentation de l'hôpital de jour où se déroule ma situation d'appel la dernière partie de ce travail se sera consacrée à une phase exploratoire de terrain auprès les professionnels de santé et à l'analyse des données collectées. Suivre ce plan de travail me semble cohérent pour une analyse réflexive pertinente sur les pratiques professionnelles dans le domaine des soins et pourquoi pas l'espoir d'aboutir à la réponse à ma question de recherche.

• La description de la situation d’appel est la suivante :

J’effectue depuis deux semaines mon second stage de deuxième année, au sein d’un service d’Hospitalisation de jour oncologie médicale en région parisienne.

Il s’agit de Madame J. âgée de 79 ans atteinte d’un cancer du col du l’utérus métastatique ganglionnaire pelvien, qui vient en HDJ (Hospitalisation De Jour) oncologie pour sa deuxième cure de chimiothérapie.

         A son arrivée, je l’accueille dans une chambre en prenant ses paramètres vitaux et en lui posant quelques questions sur les éventuels problèmes de santé liés aux traitements lors de son intercure (Radio et chimiothérapie). Une fois l’entretien terminé, je dirige la patiente vers le bureau du l’oncologue du service pour sa consultation. L’accord de celui-ci, nous a été transmis afin de débuter la chimiothérapie. La patiente a été installée par l’aide-soignante en chambre seule au vu de la durée de son traitement (6 heures). Je propose à ma tutrice de stage de réaliser le soin. Avec son accord, je commence à préparer mon chariot, le matériel nécessaire au soin ainsi que les thérapeutiques en IV sous PM. Une fois les vérifications effectuées par celle-ci, je m’en vais vers la chambre de la patiente. Je frappe à la porte en attendant son accord puis je rentre en mettant la présence. Je referme la porte derrière moi afin de créer un climat d’intimité et de confiance afin de favoriser le bon déroulement du soin. Je me représente en disant : « Mme J., je suis Aurélie, élève infirmière, on s’est vu lors de votre accueil, je viens pour vous poser l’aiguille de HUBER afin de commencer votre chimiothérapie ».

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