Compte rendu de lecture Réparer les femmes

1) J’ai choisi de prendre « réparer les femmes, un combat contre la barbarie » de Denis Mukwege et de Guy-Bernard Cadière car l’ayant vu en classe je savais qu’il serait à même de m’intéresser, toute suite j’ai accrocher avec le contexte et au personnage charismatique qu’est Denis Mukweg, je voulais suivre son combat et ce qui lui a valu de recevoir le prix Nobel de la paix.

2) Denis Mukwege est né le 1er mars 1955 à Bukavu, la capitale du Sud-Kivu. Il est le fils du pasteur et a eu une enfance assez stricte mais il n’était pas malheureux. C’est la figure du père qui va l’inciter à choisir la voie de la médecine. Il va, en 1978 soit à l’âge de vingt-trois ans, quitter sa région pour aller étudier la médecine à Bujumbura, la capitale du Burundi. Il veut s’orienter en pédiatrie, cependant sa première mission de médecin va le faire changer de direction. Il va retourner au Congo en 1983 pour travailler à l’hôpital de Lemera. C’est la qu’il va pour la première fois, intervenir sur des femmes détruites. Cela devient quotidien. Il décide donc de se spécialiser en gynécologie-obstétrique. Pour être gynécologue, il va devoir reprendre les études et partir à l’étranger. Il quitte l’Afrique pour aller à Anger et sera gynécologue à son retour. Denis Mukwege va rentrer au Congo en 1989 et il retourne à Lemera. Puis la première guerre éclate entre les Hutus et les Tutsis en 1996 et le viol est utilisé pour la première fois en tant qu’arme de guerre. Un jour il rentre à l’hôpital et tout le monde a été massacré, il a donc quitté Lemera avec sa famille et ils finiront par atterrir à Nairobi. Un an plus tard, il décide de créer son propre hôpital au Sud de Bukavu qu’il nommera Panzi. Sa première victime de viol et de mutilations a été amenée à Panzi en 1999 et il pense qu’une telle opération sera la seule de sa carrière. Cependant les cas se multiplient alors il change de stratégie et les aide en plus à se reconstruire suite à leur viol. Ainsi, Panzi se transforme en centre spécialisé dans l’accueil des victimes de viol. A cause de ça, Denis Mukwege a failli mourir et être assassiné plusieurs fois. Il décide alors de s’installer dans une partie de l’hôpital de Panzi pour plus de sécurité.

Guy-Bernard Cadière est un chirurgien Belge né en 1956 à Bruxelles. Son adolescence est marquée par le militantisme de gauche et notamment pour la laïcité et l’athéisme. Il a fait ses études à l‘université libre de Bruxelles de médecine. Mais étant de nationalité française, il doit effectuer son service militaire. Étant réfractaire, il est déclaré comme déserteur et fait face à des poursuites et peut-être même à une arrestation dans toute l’Europe alors il va la fuir en commençant par aller en Chine. Mais seulement deux mois plus tard, il se rend en Afrique et il va effectuer son stage de cinquième année à Bujumbura en même temps que Denis y est étudiant. Cependant ils ne se croiseront pas. Il va repartir au bout de deux mois pour retourner en Belgique. « Guyber » comme il est appel par ses proches, joue aussi du saxophone et rejoint un groupe de musiciens africains. Il ne délaisse pas pour autant ses études, il va d’ailleurs effectuer ses premières opérations dans sa spécialité : la chirurgie digestive. Il hésite entre la musique et la médecine et finit par choisir la médecine. Début 1989, Guy-Bernard interrompt ses matchs de hockey, il s’essouffle. Le rythme de ses voyage l’affectent. Il a la leucémie. Il s’en sort indemne avec une greffe de moelle, une radiothérapie et une chimiothérapie. Son ami de musique Maxime le Forestier lui configure un ordinateur pour écrire de la musique. Ayant assisté à une intervention avec laparoscopie juste avant son hospitalisation, il va laissé son imagination créer des concepts, inventer des expériences chirurgicales et des instruments. Il veut alors tout faire pour améliorer la laparoscopie. Guyber va lutter pour que cette pratique soit utilisée le plus possible malgré la réticence de ses aînés. Il a même créer une articulation sur la pince pour plus de liberté de mouvement. Il va finir par rencontrer Denis Mukwege. Ils vont s’associer pour que Guy-Bernard Cadière apprenne à Denis l’utilisation de la laparoscopie. Ils vont s’associer pour travailler ensemble à Panzi.

3) Denis Mukwege et Guy-Bernard Cadière défendent la condition des femmes en

République Démocratique du Congo. Denis Mukwege dit page 109 : « Réduire les

violences envers les femmes, c’est l’un des principaux défis du siècle à venir. J’inclus dans

ces agressions le trafic humain, les crimes d’honneur, le mariage forcé et précoce, les

sévices domestiques, le viol collectif et cette forme ultime de l’horreur qu’est un génocide

basé sur la destruction de l’appareil génital féminin. ». Ils dénoncent la non-réaction du

monde face à ces barbaries. Ils le font en montrant les horreurs qui s’y passe et en

détaillant notamment certains cas de viols très barbares et violents. Il explique les causes

de ces viols et comment le gouvernement, la police et les proches des victimes réagissent

face à ces horreurs. Denis et Guyber se battent pour leur cause en soignant les femmes

violées physiquement ainsi que mentalement et psychologiquement mais aussi en

s’exprimant dans des conférence ou dans un livre. Denis Mukwege a même construit son

propre hôpital, l’hôpital de « Panzi ». Guy-Bernard Cadière étant belge, il vient une

semaine tous les trois mois.

4)Les moments du livre qui m’ont marqué sont les moments qui ont provoqués en moi un certain malaise, frisson, les moments où est décris les corps mutilés des femmes, c’est extrêmement dur à encaisser. De plus s’imaginer que l’être humain puisse se permettre de telles horreurs m’horrifier au plus haut point.

5) « Les pillards ont trouvé les points faibles des Congolais : la menace de détruire leur

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