Chronique littéraire

CHRONIQUE LITTERAIRE « UN LIVRE, UN JOUR » :

A LA UNE AUJOURD’HUI  PARIS-BAGDAD 

Chers auditeurs, bonjour. Vous êtes en direct avec Léane sur Haut-radio , la radio de la Haute-Loire. Après ces fêtes un peu particulières, je suis heureuse de vous retrouver pour un nouveau numéro de notre chronique littéraire « un livre, un jour ».

Aujourd’hui, je vais vous présenter un roman qui s’intitule Paris-Bagdad. C’est un livre d’Olivier Ravanello.

Paru en 2007 aux « Editions Grasset jeunesse », le livre a été réédité en 2017 aux éditions « librairie générale française ».

L’histoire est inspirée de faits réels qui se sont déroulés entre mai 2003 et mai 2006. Elle débute à Paris mais après quelques heures seulement, les évènements transportent les 2 personnages principaux en Irak, plus précisément à Bagdad, au cœur de la guerre.

Je vais à présent vous présenter ces 2 personnages. Il s’agit de Magali Boncourt, grande reporter pour le magazine Paris Match et de son neveu, Jules, âgé de 16 ans qui rêve lui de devenir photoreporter. Alors que Jules est en vacances chez sa tante à Paris, elle est appelée de toute urgence pour un reportage à Bagdad. Elle ne peut pas laisser Jules seul à Paris car ses parents sont en vacances en Grèce. Elle est donc contrainte de l’amener avec elle en Irak. Mais cela s’annonce dangereux car dès leur arrivée dans le pays, ils sont attaqués par des bandits.

Dès le début de son séjour, Jules brave l’interdiction de sa tante de sortir de l’hôtel et rencontre un jeune Irakien nommé Bilal. Cette rencontre va changer le cours de son voyage puisque son ami se fait enlever. Jules va donc se lancer dans une enquête au cœur d’un pays extrêmement dangereux, pour le retrouver.

Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir la suite lors de votre lecture. Mais, pour vous donner un aperçu plus précis du livre, je vais vous en lire un extrait :

« On a pour au moins 10 heures, dit Magali. En partant maintenant, on va arriver à la frontière Irakienne avec le lever du jour. C’est plus sûr. Il vaut mieux éviter de passer durant la nuit, les soldats au poste peuvent être tendus, ça peut tourner au champ de tir. C’est pour ça que l’on a attendu quelques heures à Amman avant de repartir. ».

Ces quelques lignes montrent la dangerosité de ce voyage qui peut, à tout moment, tourner à la catastrophe. Elles soulignent l’instabilité de la situation dans laquelle Jules et Magali se trouvent.

Ce roman a pour thème le journalisme, un milieu que connaît bien l’auteur car en plus d’être écrivain il est également grand reporter. Il s’inspire donc de son vécu pour écrire l’histoire. Son récit montre la difficulté de ce métier car lorsqu’on est reporter, on part sans savoir si l’on va revenir : il y souvent eu des enlèvements dans ce milieu. Tous les pays n’acceptent pas la liberté de la presse.

Pour finir cette chronique, je vais vous donner mon avis personnel sur ce livre. Cette histoire m’a beaucoup plu car elle reflète la réalité en zone de conflits et nous permet de prendre conscience des dangers du métiers de reporter. Les journalistes partent à leur risque et péril pour nous livrer des informations.

Il est l’heure de nous quitter. J’ai hâte de vous retrouver demain pour un nouvel épisode de notre chronique « un livre, un jour».

...