Voltaire, Candide ou L'Optimisme, Le nègre de Surinam
Commentaire de texte : Voltaire, Candide ou L'Optimisme, Le nègre de Surinam. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar matrix66 • 27 Mars 2023 • Commentaire de texte • 777 Mots (4 Pages) • 530 Vues
Ce texte est extrait de Candide ou l’optimisme conte philosophique écrit par Voltaire, philosophe du 18eme siècle. Ce conte a été publié en 1759 soit au milieu du 18eme siècle.
L’extrait se situe au milieu de l’œuvre et au début du chapitre 19.
Dans ce passage, Candide fait la rencontre d’un esclave noir gidant du sol et atrocement mutilé et s’interroge sur les raisons de son état. L’esclave prend alors la parole pour exposer sur ton résilier son statut et les origines de sa situation. Or le discours de l’esclave suscite la pitié mais aussi l’indignation contre Pangloss et son optimisme pathétique.
Nous nous demanderons comment dans ce texte l’auteur procède t il à un réquisitoire contre l’esclavage.
Nous mènerons une lecture linéaire selon 3 phases ? Nous montrerons que Voltaire évoque une scène de rencontre entre le héros éponyme Candide et un esclave, qui suscite pitié puis, dans un second temps nous verrons que Voltaire donne la parole à l’esclave, et lui attribue un discours qui suscite l’indignation et enfin nous montrerons que l’auteur redonne la parole à Candide, le héros, qui se révolte contre Pangloss et son optimisme
A la ligne 1,2 voltaire évoque le fait que le nègre soit « étendu par terre » ce terme montre bien la vie que mène ce jeune homme. En effet, à la ligne 4, on peut constater que l’homme a une jambe en moins. De plus, les termes « moitié de son habits, c’est à dire d’un caleçon de toile bleu »l2,3 montre la pauvreté de l’homme ainsi que les horreurs de l’esclavage. Puis Candide utilise une phrase exclamative « Eh mon Dieu » l4,5 ce qui prouve que la scène n’est pas jolie à regarder même choquante. Enfin Candide met en confiance l’esclave en parlant dans sa langue « lui dit Candie en hollandais » l5 il utilise aussi un terme amical « mon ami »l6
A la ligne 6,7 le nègre dit « J’attends mon maître » ce qui montre que les esclaves n’ont pas de liberté et ne peuvent rien faire sans leur maître.
De plus nous pouvons voir un nom portrait du maître du nègre, « Vanderdendur » l8 ce qui montre qu’il est dur avec les esclaves.
Les esclaves travaillent dans des conditions déplorable et non sécurisé « Quand nous travaillons [...]coupe la main »l11-13Le nègre souligne le fait que c’est grâce à eux que les européens mangent du sucre. Ici le nègre critique les européens du fait qu’ils restent dans l’ignorance la plus total du traitement imposé au nègre dans les récoltes « C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe » l 15
Le nègre est ramené à un objet « ma mère me vendit dix écus patagons »16 les esclaves sont déshumanisés.
Durant les paroles rapportés de la mère, on peut remarquer une ironie qui nous montre que certains esclaves sont honorés de servir des blancs « tu as l’honneur d’être esclave de nos seigneurs les blancs »19
A la ligne 22-23 le nègre nous fait part de ses sentiments et de provoquer de la pitié à candide et au lecteur « Les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous. » De la ligne 23 à 29 Voltaire fait la satire de la religion en utilisant par exemple l’ironie ligne 25 « nous sommes tous enfants d’Adam ».
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