Etude linéaire : Candide, le nègre de Surinam, Voltaire
Commentaire de texte : Etude linéaire : Candide, le nègre de Surinam, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nbaly • 20 Juin 2023 • Commentaire de texte • 524 Mots (3 Pages) • 289 Vues
En approchant de la ville, ils rencontrèrent (passé simple temps de narration) un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait(imparfait temps de description) (esclave présenté sans rien « ne….que »= compassion du lecteur)à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite.
"Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? (fait pour remettre en question les lecteurs « comment on peut se trouver dans un état pareil ») - J'attends mon maître, monsieur Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur(nom qui évoque la dureté), dit Candide, qui t'a traité ainsi ?(Candide est choqué) - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage(montre que c’est habituel). On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt (personnification), on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas (il dit cela comme si c’était normal=choquant). C'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe.(conclusion de la première partie du dialogue=prise de conscience de la réalité, les lecteurs voit enfin la vérité)
Cependant, lorsque ma mère me vendit dix écus patagons (c’est rien du tout=montre la réalité de l’esclavage= arnaque) sur la côte de Guinée, elle me disait : "Mon cher enfant, bénis nos fétiches, adore-les toujours, ils te feront vivre heureux ; tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs, et tu fais par là la fortune de ton père et de ta mère."(chp lx bonheur=crédulité des parents/ religieux=ils considèrent les colons comme des dieux) Hélas ! je ne sais pas si j'ai fait leur fortune (il n’a plus jamais revu sa famille), mais ils n'ont pas fait la mienne(il est malheureux, mal en point). Les chiens, les singes, les perroquets (énumération) sont mille fois moins malheureux que nous(hyperbole qui n’en est pas ce n’est que la réalité) (comparaison avec des animaux pour montrer qu’ils ne sont même pas mieux que des simples animaux/démentir les parole de sa mère). Les fétiches hollandais qui m'ont converti me disent tous les dimanches que nous sommes tous enfants d'Adam, blancs et noirs. Je ne suis pas généalogiste ; mais si ces prêcheurs disent vrai, nous sommes tous cousins issus de germains (l’esclave démontre la fausseté du raisonnement des esclavagistes). Or vous m'avouerez qu'on ne peut pas en user avec ses parents d'une manière plus horrible. (Discours structuré)
- Ô Pangloss ! s'écria Candide, tu n'avais pas deviné cette abomination (=esclavage) ; c'en est fait, il faudra qu'à la fin je renonce à ton optimisme. - Qu'est-ce qu'optimisme ? disait Cacambo. - Hélas ! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal." Et il versait des larmes en regardant son nègre, et, en pleurant, il entra dans le Surinam. (candide en vient a la conclusion que tout n’est finalement pas beau dans le meilleure des mondes)
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