Les formes de domination : le charisme

Exposé 1 :Séance 6 : Les formes de domination

 Qu'est-ce que le charisme ?

texte 1: WEBER Max, Économie et société. Les catégories de la sociologie, Paris, Plon, 1971. 

Charisme nous amène à étudier d’autres notions clés dans sa construction :

1. Puissance et domination :

a) Puissance def ( Macht) : “ chance de faire triompher sa PROPRE volonté, même contre résistances,  peu importe sur quoi repose cette chance” →suprématie dans un domaine essentiel > l’individus possédant un capital quel qu'il soit ( financier, culturel, symbolique…) supérieur à un autre, à la possibilité de faire peser sur lui (qu’il l’accepte ou qu’il s’y sente obligé) une certaine pression . La nature de cette puissance est telle qu’il demeure peu d'ambiguïté sur le fait que l’individus agisse par nécessité et non  par envie ( me si parfois on en a pas conscience)

> sociologiquement amorphe ( vide, dénué de personnalité )

> liée à la notion de pouvoir, d’autorité

> RAYMOND RADIGUET (Saint-Maur-des-Fossés 1903-Paris 1923) “La puissance ne se montre que si l'on en use avec injustice.” - Le Diable au corps, Grasset

b) domination def ( Herrshaft) ( nom ):” la chance de trouver des personnes déterminables prêtes à obéir à un ordre, de contenu déterminé ”  :  le fait d'exercer son autorité ou son influence sur le plan politique, moral→  la puissance permet cette domination >> elle permet au sujet de pouvoir exercer un ascendant sur les autres

>lié au concept d'ordre et de docilité ( “ il ne peut que signifier la chance pr un ordre de rencontrer une docilité “) > nécessite plusieurs types d'individus ( dominé et dominant)

> rapport du maître à l'esclave  ou pour les marxistes→ exploitation et oppression d'une classe sur une autre.

> liée à notion de discipline  : “ la chance de rencontrer chez une multitude déterminable d’individus, une obéissance prompte, automatique, schématique en vertu d’une disposition acquise” : elle permet au sujet d’intégrer une obéissance presque naturel car adopté depuis notre socialisation primaire ( nos parents nous apprennent à écouter les adultes) > généralement les règles sont imposés par le grp auquel appartient le sujet > elle peut aussi être une règle qu'il s’impose de conduite que l'on s'impose (, maîtrise de soi, devoir)

1. les 3 types de dominations légitimes :

• domination légale (à caractère rationnel) repose sur la croyance en la légalité de la règle et de l’aptitude des dominants à l’exercer  
• domination traditionnelle ( caractère tradi): croyance au caractère traditionnel et millénaire des rếglements et en la légitimité de ceux amené à en user > le temps est un facteur de confiance (depuis toujours c’est comme ça)
• domination charismatique : croyance dans la personne ( personnalité caractère  puissance ) d’un être , ce qu’il renvoie aux autres ( à défaut de ce qu’il peut être vraiment) > perçu comme un héro, un “exemple” (vertueux) à suivre et donc lui obéir paraît la bonne décision

1. la domination charismatique :

 Charisme : à l’origine lié au caractère mystérieux , presque magique d’un individus, à s’élever au dessus du “commun des mortels”, comme “envoyé par Dieu” pour agir ( prophètes, sages, juristes, héros guerriers, chefs…) = chef → “ Fuhrer”

> lié à notion guerre, attaque, sauveur , héro , fondateur ( secte)

→  dominés = adeptes → “anhanger”: la reconnaissance de la puissance est une nécessité > elle est libre et fait suite à une preuve ( un prodige ex: Jésus aurait marché sur l’eau)  

> paradoxe: malgrés liberté , la reconnaissance mène à un abandon qui nait d’une foi personnelle en qlqchose ou quelqu'un

> certains profils types , légendes:  passage du pauvre être abandonné au héro grand sauveur → permet certaine légitimité (“validité du charisme”)

> l’Homme charismatique n’a pas conscience du pouvoir de son “public”> en Effet c ce public qui renforce sa légitimité ( plus il à de soutien + il est fort  → ex: Hitler , Louis 16 ( perd sa force durant la Revolution) → les “opposants” ne peuvent qu’être ennemis car ils sont un danger pr le charisme ( le limite, remette en question)

...