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«L'affaire narcisse», Pierre Albert-Birot

Dissertation : «L'affaire narcisse», Pierre Albert-Birot. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Avril 2023  •  Dissertation  •  1 655 Mots (7 Pages)  •  414 Vues

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  DS HLP ( essai littéraire)

date:26/01

début de l'épreuve: 14h30

fin de l’épreuve: 16h50

                  Le poéme «L'affaire narcisse» ,ecrit par l'auteur Pierre Albert-Birot, publiées en 1926 dans l'ouvrage: Poésies.  Est un poème qui parle d'un personnage mythologique de Narcisse, personnage doté d'une grande beauté, qui si fier repousse toutes les avances, jusqu'au jour ou il découvre son reflet dans le miroir d'un fleuve. Sauf que depuis ce jour il s'en éprit jamais de pouvoir atteindre celui-ci et désespéré il se laisse mourir. Le mythe peut être percu comme symbole de la réflexion puisqu'il offre un large champ d'exploration pour un essai littéraire, car il permet de s'interroger sur des thèmes universels: tels que l'amour, la vanité, l'égoïsme, la modestie, la réflexion sur soi-même.  Alors, on peut se comment notre lecture de ce poème met en lumière, «Laffaire narcisse». Le texte peut s’articuler en trois moments successifs : dans le premier, des vers 1 à 5, Narcisee au cœur d'un etrange mythe ; dans le second, des vers 6 à 15, il raconte sa découverte avec soi; enfin, des vers 16 à 24, il fait le bilan de cette découverte, s'interprétant comme “pièce unique”.

                  Le poète introduit « Narcisse, fils de Céphise » comme thème central du poème dans la première ligne, par le situer dans son arrière-plan mythologique grec et créer une disjonction avec notre propre époque par l’utilisation de l’hyperbole « Montagnes de temps » (v.1). Des montagnes infranchissables nous séparent de Narcisse parce que Narcisse n'est pas un personnage historique, mais un personnage mythologique. Le poème utilise à la fois un registre lyrique, où la découverte de soi est accompagnée d'une certaine émotion, et un registre argumentatif, comme le montrent les connecteurs tels que "Mais", "Or", "Et", "pourtant", "Toutefois", "Enfin". Le poète cherche à démontrer que l'interprétation traditionnelle du mythe de Narcisse est erronée. 

Une autre rupture peut se remarquer vers 2 avec  Narcisse qui devient pluriel, par contraste, il n’existe plus aujourd’hui de «ces Narcisse-là», mais autant le mot «Narcisse» autant reste un nom propre.

Ainsi, le troisième vers réduit les restes de Narcisse à « une fleur ».

Narcisse était symbole du narcissisme, et ce narcissisme a disparu depuis longtemps.

Le vers 4 mets en lumière un problème actuel qui est la figure mythique de Narcisse en conflit avec le fait que les miroirs modernes sont supérieurs avec le «plus parfait» à ceux utilisés par le personnage qui est «la fontaine».

Des montagne infranchissables nous séparent également des différentes interprétations que les Anciens faisaient du mythe de Narcisse à nos sociéte actuelles. La première partie de la phrase est mise en évidence par le cinquième vers, qui continue la phrase précédente avec un enjambement, ce qui augmente la portée du problème car le vers est excessivement renforcé. Le sujet en question est celui d'une disparition: la représentation de Narcisse, qui est toujours référée au passé, mais dont l'excès ("trop joli") doit également nous amener à réfléchir sur l'utilisation de cette hyperbole.

                 Après avoir décrit les aspects du problème, le poète raconte sa propre expérience de réflexion intérieure. Le poète, par une litote admet de manière implicite, qu'il a également pris le risque de se concentrer sur lui-même en  “ven[ant] devant [s]a glace” (v. 6). Il met en évidence vers 6 et 7,que cette expérience récurrente est liée au passage du temps, les saisons rappelant le déroulement de ses années, et souligne que cette expérience n'a jamais été fructueuse, comme l'indique "Mais pas une fois je ne me suis dit que c'était moi" (v.8). Ici, il est important de noter l'absence du pronom personnel "je" depuis le début du poème, qui est particulièrement perturbant. De plus, les participes passés deviennent des temps simples, créant ainsi un changement soudain. Bien que la "glace parfaite" existe dans cette révélation, il y a également la "lumière magnifique" (v.11), dont l'absence d'article souligne son caractère absolu, détaché de tout le reste, et le "temps à perdre", c'est-à-dire un détachement par rapport à l'agitation dans laquelle le moi se fuie lui-même. C'est dans cette vision du moi, dans l'identification de la conscience au visage observé dans le miroir, que le "je" peut réapparaître : "Je l'ai vu, vu complètement"(v.15), dont l'absence de ponctuation peut évoquer le bouleversement causé par une découverte inattendue. C'est donc à partir de ce verset 15 que le pronom personnel "je" réapparaît, mettant en évidence un changement brutal.

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