Quelle est la place d'Emilie du Châtelet dans le monde scientifique ?

Bonjour aujourd’hui on va présenter Émilie du châtelet. Nous nous demanderons comment et quelle place prend-elle dans le monde scientifique.

Tout d’abord nous allons parler d’elle en vous la présentant, ensuite nous allons parler de son amour pour les sciences, puis ses différentes actions, nous allons étudier un peu ses livres et pour finir sur sa relation avec Voltaire.

Émilie du châtelet est née en 1706 à Paris dans une famille aristocrate. C’est une mathématicienne, femme de lettre et physicienne française. En effet, elle bénéficie de bonnes études pour les filles de son époque en pratiquant du latin, du grec et de l’allemand. Elle participe au concours de l’Académie des sciences où elle ne gagnera pas mais son mémoire est publié en 1744. C’est également la muse de nouvelle mais nous en reparlerons un peu après. En 1725, elle épouse son mari, Florent Claude du châtelet avec qui elle aura 3 enfants.

C’est ainsi qu’elle meurt en 1749 à Lunéville (près de Nancy) en donnant naissance à son 4ème enfant.

Mme du Châtelet à sa table de travail, peinture réalisée par Quentin de la tour au 18ème siècle.

C’est la 1ère femme à être publiée à l’Académie de science. En effet, le thème été sur la nature et le feu. Elle écrit donc un mémoire sur la propagation du feu et la nature. Elle se déguise alors en homme afin d’y participer. En 1745, elle traduit les livres de Newton développant les lois mathématiques appliquées aux phénomènes naturels comme la loi de la gravitation, le mouvement des corps, le mouvement des planètes ou la théorie des marées. Elle se fait notamment connaitre en traduisant Principes mathématiques de la philosophie naturelle C’est une figure singulière du Siècle des Lumières, une des premières femmes au monde reconnue comme scientifique.

C’est tout d’abord, l’inventrice de la racine cubique. Elle a été la première femme scientifique qui a rédigé un Traité de Physique publié par l'Académie des Sciences en 1735. Ella a contribué à diffuser en France l’œuvre physique de Leibniz en prouvant expérimentalement sa théorie sur l’énergie cinétique.

Elle écria beaucoup de livre au cours de sa vie mais celui qui l’a fait connaitre a été écrit en 1737 : il porte sur la nature du feu et de sa propagation. Voltaire effectuera plusieurs expériences qui n’aboutiront à rien. Émilie qui assistait à ces dernières mais ne partageais pas les mêmes hypothèses, réalisa de son côté sa propre Dissertation. Elle l’écrira en 139 pages afin de synthétiser ses connaissances sur le sujet. Elle sera publiée anonymement en 1739 puis rééditée sous son nom en 1744.

En 1741, elle écrira les institutions de physique, son œuvre majeure. Dans ce livre, elle confrontera les points de vue de Descartes, Newton et Leibniz afin d’enseigner les nouvelles idées en physique à son fils âgé de 13 ans. 3ans après, ce traité sera traduit en plusieurs langues. En 1746, Émilie du Châtelet deviendra membre de l’académie de Bologne.

Émilie du châtelet, muse de Voltaire en bas à gauche, publie ses éléments de la philosophie de Newton en haut à gauche qu’il dédie à Émilie en haut à droite. L’image est le Frontispice de l’ouvrage de Voltaire mis à la portée de tout le monde en 1725. Couverture de l’interprétation de Voltaire du travail de Newton, vers 1738

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