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Sur la route du papier, petit précis de la mondialisation III, Erik Orsenna

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Par   •  11 Mars 2023  •  Cours  •  3 829 Mots (16 Pages)  •  354 Vues

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Fiche de Lecture :

Sur la route du papier, petit précis de la mondialisation III, Erik Orsenna

   Lors de son voyage étant petit en Bretagne, Erik voulait prendre beaucoup de livres. Cependant, pour son plus grand malheur, son père lui interdit d’en prendre autant. Sa mère essaye par la suite de le réconforter en parlant de son ami, Vizir. Il aimait les livres comme Erik. Pour s’évader de la route interminable, il rêvait de sa future collection de livres. Nous allons suivre le voyage d’Erik sur l’histoire du papier de différents pays et à travers les rencontres qu’il va faire.

   Pour commencer, nous devons beaucoup à la Chine qui a découvert 4 inventions primordiales : la poudre à canon, la boussole, l’imprimerie et le papier. Erik décide, avant de partir, d’aller voir J-P. Drège qui va lui apprendre que le papier était bien plus ancien que son « inventeur », Cai Lun. Cela est prouvé lors de fouilles à la suite de la découverte de papiers datant du 2ème s av J.C. On retrouve alors le papier dans tout l’Empire et tout particulièrement sur la route de la soie (Nord). Drège va par la suite le rediriger vers une sinologue, C. Despeux qu’il suivra dans son voyage en Chine.

Revenons sur la route de la soie, découverte par le Grand Voyageur. Pendant le voyage, Despeux expliqua les différentes routes qui existaient pour contourner le désert Taklamakan (T.) et pour les échanges commerciaux. Les croyances ont aussi été importées via celles-ci. En arrivant à Urumqui (« prairie fleurie ») on apprend que les Ouighans vont être « remplacés » par les Hans et exilés vers la campagne à cause de leur croyance. En allant à Tupan, Erik verra juste des éoliennes et dira qu’il n’y avait plus du tout d’âme. Cependant, en arrivant dans la ville, il pu voir un village qui n’avait pas changé ses coutumes, un manuscrit qui date du 4ème s., mais également des vêtements faits en papiers. Finalement, c’est une route des grands trésors préservés car elle mélange des peuples différents. Erik va dire en sous-entendu que la Chine détruit son patrimoine avec tous ses développements (ex : « bac à sable du désert de Gobi » et « chevaux mécaniques »). Cela deviendra, pour lui, la route des matières premières avec sa pollution (Lui Yuan). C’est à Dunhuang (« phare étincelé ») dernière ville avant le désert T. qu’un paysan trouvera des manuscrits du Grand Voyageur dans une grotte. Dans la ville de Mogao, Despeux et Erik arrivent dans enfin à la grotte 15, terminus de leur voyage et là où se trouvaient les manuscrits de Wang. Au fil des ans, ces papiers ont été dispersés dans le monde, en grande partie, à cause des pillages, d’où la création de l’institut national de recherches en 1943.

   Le papier n’était pas encore arrivé à l’ouest de l’inde. C’est en 751, qu’il y a eu un gros changement à la suite de la confrontation entre la Chine et les Arabes pour dominer le marché du papier. La Chine sera perdante et arrêtera sa progression. Ceci donnera une nouvelle voie au papier où les arabes seront en adoration face à celui-ci et l’emmèneront jusqu’à l’ouest. Les européens trouveront que cela ressemble beaucoup au papyrus. En effet, ils sont tous les deux fait en matières végétales. Le papier est fait de pâte liquide alors que le papyrus est fait à partir d’un tissage de fibres. Les deux seront ensuite martelés à plusieurs reprises pour enlever le surplus d’eau et ensuite les sécher. La dernière utilisation du papyrus en Egypte fût en 935. A cette période, le papier commence à se faire un nom dans les autres pays et ce qui augmentera sa fabrication. Pour autant, les arabes ne s’arrêtent pas là. Ils voient le papier comme une aubaine pour partager le savoir dans des ouvrages (croyances, éducations, …). Pourtant, les Français, ne voudront pas de leur papier car pour eux, l’encyclopédie suffit. Même après l’apparition des imprimeries, les arabes continueront à écrire à la main car la machine est quelque chose d’impersonnel.

   L’Europe mettra du temps à reconnaître le papier dû en partie à la religion chrétienne (utilise de papier en peau d’animale) qui ne voulait pas recevoir quelque chose d’une autre religion. Il finira tout de même par s’ancrer. De retour en E., Erik se dirige en Italie à Fabiano. Là-bas, il y a des moulins et la ville approvisionnera une bonne partie de l’E. en papier (légende des pirates Arabes). Au musée, une guide lui dira que cet endroit était parfait pour le tissage. C’est aussi ici que les Italiens ont mis un revêtement sur le papier qui dépasse les autres substances végétales (la gélatine animale). Malgré cette découverte, les ingénieurs continuent d’inventer pour ne pas se faire dépasser. Ils feront également du protectionnisme pour que leur secret ne soit pas dévoilé. A cette période, beaucoup de fabricants de papier mettaient leur signature sur la feuille (ex : fils en cuivre). Au 15ème siècle, les pays de l’Europe vont utiliser ces moulins pour faire du papier en Hiver car ils n’ont rien à mouler à cette période. Les delisseuses récupèrent des vieux chiffons et les détruisent avec l’aide du pourrissoir et du marteau à piques, jusqu’à arriver à une mixture homogène. Ensuite, vient l’ouvreur qui va mettre cette pâte dans de l’eau et va utiliser une forme (châssis rectangulaire avec des pontuseaux = tamis) et une couverte (cadre en bois) pour faire ressortir cette mixture. Il est par la suite aidé par le coucheur qui aide à soulever la charge. La mixture sera ensuite égouttée par un leveur et sera séchée sur une corde grâce au étendeuses. Pour finir ils mettent la gélatine sur la feuille.

En arrivant en France, à Sungau, une contrée très forte en ressources fera ressurgir un souvenir sur la guerre des chiffons. Après quelques recherches, Erik tombe sur un livre qui lui explique que sans les chiffons et les métiers comme mégotier, pirallot, etc. il n’y aurait ni papiers, ni moulins. Pour donner suite à l’invention de l'impression, une guerre va commencer pour récupérer les ressources. Elle sera d'autant plus forte dans les pays avec des interdictions peu communes (plus de linceuls pour les morts). En allant dans l’Ardèche, au musée Canson-Montgolfier, Erik put voir une manufacture royale et rencontrer la personne qui a rénové ces machines. Il a retenu 3 choses importantes du lieu qui sont : l’eau de la Deûme, l’affaire de papier dans la famille et leurs inventions extraordinaires.  Les Montgolfier, en particulier Joseph et un de ses frères, vont se focaliser sur l'aéronautique. Ils créeront plus tard nos montgolfières dont la base est faite de papier enduit avec des produits. L’écrivain parlera par la suite de Didot, dirigeant d’une entreprise de papier et ses techniques. Il va embaucher Robert, un jeune qui se passionne pour le papier.  A la suite de son embauche, il créera une machine autonome pour produire le papier en grande quantité. Le directeur va racheter son brevet mais va aussitôt se le faire voler par une de ses connaissances. Cela est dû à une trop grosse confiance.

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