Mark Zuckerberg

Aujourd'hui, on va parler de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, et plus largement de l'impact qu’il a eu, et continue d’avoir, sur notre quotidien. Si vous êtes nés dans les années 2000 ou après, vous avez forcément un lien avec Facebook, même si vous ne l’utilisez plus autant qu’avant. Pourtant, l’histoire de ce réseau social est bien plus qu’un simple changement dans nos habitudes de communication.

Zuckerberg a fondé Facebook en 2004 alors qu’il était étudiant à Harvard. L’idée au départ était simple : créer un site qui permettait aux étudiants de l’université de se connecter et de partager des informations. Mais ce qui a fait la différence, c’est qu’il a réussi à capter l’air du temps et à le transformer en un projet mondial. Ce n’était pas juste un réseau pour les étudiants, mais bien une plateforme capable de connecter des milliards de personnes à travers le monde. Aujourd'hui, plus de 2 milliards de personnes utilisent Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, autant de services qui ont révolutionné notre manière de communiquer et de consommer l’information.

La singularité de Facebook, c’est qu’il a su répondre à un besoin humain très simple : rester connecté. Et pas juste avec les gens que l’on connaît, mais aussi avec ceux qu’on n’a jamais rencontrés. Et cela, il l’a fait mieux que personne. Si aujourd'hui, tout le monde se parle à travers des messages, des likes, des posts, c’est grâce à cette vision. Facebook n’a pas seulement créé un réseau social, mais a véritablement instauré une nouvelle manière de penser la communication, en la rendant instantanée, mondiale et presque obligatoire pour beaucoup.

Avec une telle plateforme, Zuckerberg a exercé une forme de **soft power** énorme. Facebook est devenu bien plus qu’un simple outil social : c’est une véritable influence mondiale. Il n’est pas rare de voir des événements politiques ou des mouvements sociaux se propager sur Facebook en quelques heures. Par exemple, le Printemps Arabe en 2011 a largement été relayé via Facebook, qui est devenu un outil clé de mobilisation pour les manifestants.

Même si Facebook a été critiqué pour sa gestion des données personnelles, il reste une force incontournable qui façonne l’opinion publique. On peut voir l’influence de Facebook dans les élections, comme celles de 2016 aux États-Unis où la plateforme a été accusée d’avoir favorisé la propagation de fausses information

Un des indicateurs de la puissance économique de Facebook (Meta) est sa **capitalisation boursière**. En 2021, l’entreprise a dépassé les 1 000 milliards de dollars de capitalisation, entrant ainsi dans le cercle très fermé des entreprises les plus valorisées au monde, aux côtés d’Apple, Microsoft, Amazon et Google. Cette valorisation repose en grande partie sur son modèle économique basé sur la publicité ciblée.

Facebook génère des milliards de dollars grâce à la publicité. En 2022, près de 98 % de ses revenus provenaient de la publicité en ligne, en exploitant les données personnelles des utilisateurs pour proposer des annonces ultra-ciblées aux annonceurs. Ce modèle, bien que très rentable, a soulevé de nombreuses questions sur la vie privée et l’éthique de l’exploitation des données.

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