Pearl Buck

Auteur : Pearl Buck (1882-1973) :

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Née aux Etats-Unis en 1882, Pearl Buck, de son nom de jeune fille Sydenstricker, est une femme de lettres ayant vécu une partie de son enfance en Chine, elle y retournera d’ailleurs une fois adulte pour y enseigner l’anglais au début du XXème siècle. Elle développe une passion pour la Chine et ses habitants, que l’on retrouve dans ses œuvres. Parlant couramment le mandarin, féministe et militante de l’égalité des races, elle obtient un prix Nobel de la littérature en 1938. Elle devient rapidement célèbre grâce à ses livres, notamment son roman La Terre Chinoise publié en 1931, de tous genres et son magazine Asia. Grande humaniste, ses œuvres ont principalement des intrigues sociales ce qui lui vaudra des complications telles que le fait d’avoir le FBI ou les communistes chinois après elle. Elle fut beaucoup critiquée mais demeure aujourd’hui comme l’un des plus grands auteurs du XXème siècle. Elle utilisait parfois le pseudonyme de John Sedges pour publier ses œuvres. Elle n’eu pas une vie très heureuse, que ce soit avec ses parents, son mari ou sa fille malade et mourut d’un cancer du poumon à l’âge de 80 ans.

Résumé de l’intrigue :

​À travers l’histoire du personnage principal, Ailien Wu, nous découvrons le rôle traditionnel de la femme chinoise au sein de sa famille et auprès de son mari, ainsi que le passage progressif de la Chine, socialement, médicalement et institutionnellement, du traditionnel vers le moderne, notamment avec une forte influence de l’Occident.

Ce que l’on apprend :

• Les grandes familles chinoises vivent dans de grandes maisonnées composées de plusieurs cours et plusieurs pavillons réservés à chaque membre de la famille (un homme, sa femme et ses jeunes enfants ou après un certain âge, les chefs de famille vivent séparément, comme Madame Wu et son mari qui ont chacun leur pavillon, les servants ont aussi une partie qui leur est réservée et parfois la maison inclue son propre temple).

Passage : - p47 de : « Elle avait déjà choisi sa résidence » à « autour d’elle »

• Chaque membre de la famille a un rôle au sein de cette maison afin de préserver un équilibre. Passage : - p41 de : « donner le gouvernement de la maison » à « serviteurs ».

Et surtout assurer la descendance : p211 : « N’est-ce pas le devoir de chaque génération de donner naissance à la suivante ? »

• Se dégage une forte influence du model occidental sur l’Asie, entre autre pour les mariages : prendre une concubine est démodé, le mari n’a qu’une seule femme, le mariage d’amour se fait de plus en plus et l’avis de la femme est plus pris en compte.

Passage : - p67 : « C’est démodé de prendre un concubine. »

Cette influence se ressent aussi dans les études, partir à l’étranger devient nécessaire dans les grandes familles : p351 : « Tsemo et Fengmo étaient partis depuis bien des mois. » et « Fengmo avait désiré faire des études à l’étranger. »

Elle est incarnée par André originaire d’Italie : p245 « Frère André devint à ses yeux (...) un puits de science.

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