La photographie de la jeune fille

La photographie de la jeune fille étudiée, et une photographie prise par le journaliste photographe Nick Ut durant la guerre du Vietnam en juin 1972.

Dans cette photographie nous pouvons observer que plusieurs plans apparaissent. En effet, dans un premier plan, se distinguent les enfants seuls, derrière eux, dans un second plan, les soldats, journalistes paraissant tranquille, et enfin, en arrière-plan, un amas de fumé d’un village détruit par les attaques de guerre. En ayant choisi de photographier des enfants, Nick UT, met en avant des êtres fragiles, innocents donnant un côté poignant a cette photographie, la rendant plus touchante ; de plus, ces enfants apparaissent nus soit, vulnérables et fragiles, en opposition total avec les soldats, qui sont, eux, vêtus et donc d’une certaine manière « protégés ».

De plus, les enfants sur cette photographie sont pris en pleine action de fuite, et l’angle de prise de vue de ce cliché, nous donne la sensation que ces derniers courent vers nous, lecteurs, nous implorant de l’aide, nous donnant donc une sensation d’impuissance étant témoins des faits mais ne pouvant intervenir.

Enfin, la posture de la jeune fille donne un effet d’envol, de fuite désespérée, on pourrait comparer sa posture à celle du Christ crucifié sur sa croix en référence direct à la souffrance et au martyrisme, résultat d’une fuite forcée de son village bombardé.

Ainsi, le photographe par ces procédés, cherche d’une part à informer le monde, de la situation au Vietnam, appliquant ainsi la fonction référentielle du langage ; mais surtout, à mobiliser les gens, les faire réagir quant à la situation injuste de la guerre, en mettant en avant des enfants victimes de ces injustices et pour cela il fait appel à la fonction conative du langage.

« Quelle connerie la guerre » - Jacques Prévert

Il faut savoir que cette phrase est tirée d’un des poèmes des plus célèbres de Jacques Prévert, Barbara, dénonçant la guerre, et ses pertes humaines, civils comme combattants. Jacques Prévert était considéré comme un antimilitariste, soit une personne s’opposant aux institutions et à l’esprit militaire.

On pourrait dire que la guerre est une « connerie » car cette dernière d’une part prend trop d’ampleur pour un phénomène qui est à l‘origine politique. En effet, à partir d’un conflit d’idées politiques, entre deux états ou plus, se créées des tensions entre des peuples menant à des violences sans précédent.

Ces violences, par conséquents, vont entrainer bien des dégâts. En effet, seront touchées des personnes innocentes, tels que des enfants, comme sur la photographie de Nick Ut, qui se retrouvent désarmés, dans défense ni protection ou encore des familles entières se retrouvant sans quoi manger ni boire, ni d’endroit où dormir.

De plus, la guerre force les hommes à combattre, et donc à haïr et tuer des personnes qu’ils considèrent comme étant des « ennemis » juste parce qu’ils ne sont pas de leur camp. Ce qui est en total opposition de l’humanisme que chaque être humain a en lui, faisant donc des hommes des « machines à tuer ».

Cependant, le thème de la guerre de nos jours, étant un thème fréquemment abordé, devient de plus en plus commun, retournant un siècle en arrière, l’informatique

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