Kirchner - Potzdamer Platz
Dissertation : Kirchner - Potzdamer Platz. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 8 Janvier 2014 • 2 264 Mots (10 Pages) • 1 160 Vues
Description de l'image :
Notre regard est d'abord attiré par les deux femmes qui sont au premier plan. Elles occupent une place importante dans la composition : en effet, elles occupent la moitié de la toile dans sa largeur et toute la hauteur.
- L'une de face, nous regarde
- L'autre, de profil, regarde vers la gauche : son regard sort du cadre du tableau (ouvre un champs plus grand au spectateur ? Donne au spectateur à imaginer ce qui peut regarder cette femme ? ...)
Leur visage sont blafards, verts. Leurs silhouettes sont minces. Elles sont vêtues d'habits sombres (bleu de Prusse et noir) qui accentuent leur minceur. Elles portent toutes deux des chapeaux ornés de plumes, bien que celle se trouvant la plus à gauche ait le visage recouvert d'un voile noir, nous laissant tout de même entrevoir son visage.
Leur yeux sont noir, vides : deux fentes. Et leur lèvres, rouges, tranchent avec le teint verdâtre de leur visage.
Elles sont toutes deux sur un trottoir, peut-être une place, de forme circulaire.
On remarque que les autres personnages sont pour la plus grande majorité des hommes, et plus on s'éloigne du premier plan, plus leur traits sont simplifiés, jusqu'à devenir de simples silhouettes esquissées à l'arrière plan, qu'on distingue à peine. Ils sont tous vêtu de la même façon : de noir, avec un chapeau noir => accentue l'effet ???
On distingue quelques silhouettes de femmes à l'arrière-plan, très simplifiées elles aussi : elles sont vêtues de robe corail et de chapeau de la même couleur.
La perspective de la toile
Les couleurs dominantes sont les couleurs sombres des vêtements, des rues et du ciel, contrastant avec la blancheur des bâtiments à l'arrière plan et le corail des silhouettes de femmes au fond.
Les bâtiments représentés à l'arrière-plan :
- Potsdamer Bahnof
- Le Café de Picadilly ??
- Le Flamenco Rouge ???
Sur le batîment rouge, au niveau des plumes du chapeau d'une des deux femmes, on semble apercevoir une horloge, peut-être celle de la Potsdamer Bahnof : l'horloge indique minuit ??
Interprétation du tableau :
g
Bibliographie :
Henkel, Katharina und März, Roland (Hrsg):
Der Potsdamer Platz. Ernst Ludwig Kirchner und
der Untergang Preußens.
Ausstellungskatalog, Neue Nationalgalerie,
Berlin 2001
Presler, Gerd:
Ernst Ludwig Kirchner
Seine Frauen, seine Modelle, seine Bilder
München, 1998
Richter, Horst: Geschichte der Malerei im
20. Jahrhundert, Köln 1974
Schulz-Hoffmann, Carla:
Ernst Ludwig Kirchner . Gemälde 1908 - 1920,
Müncheen 1991
Zu Berlin - Potsdamer Platz:
GEO special: Heft 1, Berlin , Februar 1999
Baedeker: Reiseführer 2000, 13. Auflage
Zur Wilhelminischen Ära:
Ullrich, Volker:
Die nervöse Großmacht
Aufstieg und Untergang des deutschen Kaiserreichs
1871 - 1918, Frankfurt 1997
Winkler, Heinrich August :
Der lange Weg nach Westen
München 2000
Biographie de Kirchner :
Né en 1880 à Aschaffenburg, une ville de Bavière.
Le 7 juin 1905, il cofonde le groupe expressionniste Die Brücke, à Dresde : ils voulaient lutter contre l'art établi en mettant en commun leurs moyens artistiques tout en élaborant un mode de vie individuel et anticonformiste.
Fin 1911, ils quittent Dresde pour s'installer à Berlin, capitale du Reich et centre culturel de l'Allemagne, en quête d'inspiration et d'un impact plus important sur le milieu artistique.
Kirchner réagit très fortement à l'expérience de la capitale.
Il rencontre de jeunes écrivains d'avant garde comme Alfred Döblin et découvre les œuvres futuristes italiennes exposées à la galerie Der Sturm En 1912 ainsi que l'art africain ce qui impliquera de nets changements thématiques et stylistiques dans son œuvre.
On passe de représentations paradisiaques peuplés d'êtres nus à des thèmes empruntés au monde de la capitale...
Intérêt pour le rythme trépidant de la ville, pour l'intensité et la multitude des impressions sensorielles qui lui sont liées et pour l'agitation de la foule et de la tension qu'elle provoque...
Apogée de son œuvre avec ses scènes de rue entre 1913 et 1915: dessins, pastels, aquarelle, gravures et peintures...
6 ans auparavant, Kirchner avait déjà posé l'accord fondamental de la "symphonie de la grande ville" avec ses premières images de passants, leur confrontation au spectateur et une conception psychologique de l'espace urbain... Il retrouve donc ce thème à partir de 1913 dans une frénésie créatrice inégalée. Ce sont des tableaux de figures, classés tout en haut de la hiérarchie académique de genre. Kirchner en distingue de pus certains en leur donnant un format monumental pour mettre en évidence des intentions sous-jacentes et souligner leur caractère d'oeuvres maîtresses..
Il peint d'abord Cinq femmes dans la rue, achevé en 1913 à Cologne, créant ainsi le modèle qui servira a la composition des tableaux suivants lui permettant d'extraire des individus de l'anonymat de la masse, les "cocottes" principalement....
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