Analyse D'oeuvre: La Joconde de Léonard de Vinci

Assise dans une loggia (présence d’une colonne), sur un fauteuil, dos à un paysage, elle est de ¾ face au spectateur elle sourit.

Le paysage est composé uniquement de rochers de terre et d’eau, pas d’arbre , paysage chaotique

Seul un pont atteste de la présence humaine

1- une approche esthétique.

- maîtrise technique et artistique (patience, légèreté, modelé, lumière, sfumato…) recherche de réalisme. Imitation parfaite des chairs.

- Femme parfaite, image idéalisée de la femme.

- Paysage énigmatique, redressement du lac, absence d’homme (sauf le pont)

- Opposition entre un mouvement (du paysage) et la stabilité du corps.

2- une approche historique

- personnalité de Leonard de Vinci (artiste humaniste, inventeur, chercheur, ingénieur…)

- renaissance italienne, invention de la perspective, recherches optiques, époque où on invente des systèmes de mesure (le temps (horloge mécanique), l’espace (découverte de l’amérique ; 1492) de vinci est cartographe.,

- personnalité de la Joconde ( Monna Lisa femme d’un gentilhomme florentin, messere francesco del Giocondo, commande un portrait de sa femme qui a 22 ans )

- l’histoire du tableau (des années de réalisation, Vinci l’avait encore lorsqu’il est appelé par François 1er, acquise par lui-même à la mort du peintre reste dans les collections privés de la famille, à Versailles sous Louis XIV et collection royale jusqu’au début du 16ème siècle, 1793 est installé au Louvre. Volé par un fou amateur de peinture en 1911, retrouvé 2 ans plus tard. Voyage en 1963 au Etats- unis et en 1974 au Japon.

- mythologie moderne (Roland Barthes : « la fonction du mythe c’est d’évacuer le réel. » culte de l’image)

- médiatisation de l’œuvre

- fétiche de la société de consommation

- icône Parisien.

INTERPRETATION :

La Joconde c’est la grâce, la grâce d’un sourire. Mais un sourire est éphémère, comme la beauté. Un va et vient s’opère entre le sourire et le chaos du paysage, du chaos à la grâce (éphémère) et de la grâce au chaos.

Double discours sur le temps qui passe, puisque un portrait est déjà une méditation sur le temps qui passe. (d’où la présence du pont , image de l’eau qui s’écoule)

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