Woodstock: une histoire brève
Dissertation : Woodstock: une histoire brève. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loouura123 • 18 Mai 2022 • Dissertation • 587 Mots (3 Pages) • 369 Vues
Aout 1969. Après des mois de préparation, la scène est enfin montée à White Lake. Près de 50 000 personnes sont attendues sur le champ de Max d’ici quelques heures. „3 days of Peace and Music“ pour le plus grand bonheur du mouvement hippie. Seulement, avant même le début des festivités, nous sommes dépassés : les barrières sont tombées, l’affluence dépasse nos espérances, les embouteillages monstres s’étendent sur des kilomètres autour du site. Rien a faire: nous rendons ce concert gratuit à partir dans l’instant. Je suis Michael Lang et je suis à l’initiative de Woodstock, festival qui allait devenir mythique et un symbole pour la jeunesse. Richie Havens ouvre le concert et sauve le concert car Sha Na Na s’est évanoui dans la nature . Havens interprète „Motherless Child“, gospel emblématique de Woodstock. Bob Dylan n’a pas répondu présent, mais la fête bat son plein malgré son absence.
Le climat est apocalyptique, le risque d’électrocution est haut plus, les sanitaires sont obsolètes. C’est le chaos total mais la musique retentit à travers les 10 000 watts des enceintes. Voyez ces artistes tétanisés devant le demi million de personnes présent. Gare aux pilules bleues et aux cigarettes trempées dans l’acide qui circulent. J’accueille les artistes déposés en hélicoptère derrière la scène, je les serre dans mes bras et je les remercie. La pluie est sans pitié, la foule scande „no rain“ en vain, les artistes jouent en acoustique pour le reste du festival. Les habitants des alentours manquent de nourriture et voient leur jardin rempli de hippies. Malgré ce climat abominable, la foule est restée jusqu’à la fin, a chanté, dansé et a dormi dans le champ de boue, à même le sol.
Woodstock aurait certes pu tourner au fiasco. Au lieu de ça, il devient mythique et continue aujourd’hui d’influencer les jeunes, regrettant de ne pas avoir eu la chance d’y assister. Je fais partie de ces jeunes qui rêvassent en regardant le documentaire de Wadleigh et les célèbres photos qui sont alors scotchée aux murs de ma chambre. C’est l’image entière que dégage Woodstock qui m’envoie sur la Lune: la contre-culture, l’anti-capitalisme, la contestation de la guerre au Vietnam, les vestes à franges, la musique, la communion de la foule, le Flower Power, le yoga… Woodstock, c’est la réunion parfaite entre la musique et le jeunesse malgré les nombreux aléas défavorables.
En reprenant Pascal Cordereiw, Woodstock c’est plus qu’un évènement musical, c’est aujourd’hui un évènement historique et un lieu historique. Ce festival c’est l’apothéose de la culture hippie. A travers les documentaires et les photos, les 32 concerts m’ont toujours fait vibrée. J’y ai découvert quelques uns de mes artistes préférés:, Joplin qui interpréta ses chansons le plus connues avant de s’éteindre quelques mois plus tard, Havens qui sauva Woodstock en performant pendant trois heures consécutives et „see me, feel me, touch me“ de The Who qui souleva la foule en pleine extase dans la nuit noire. Jimi Hendrix électrisa le troisième matin du festival et donna le dernier set de ce fabuleux festival. Il proposa à la foule une version transformée de l’hymne américain qui revoyait aux milliers de soldats entrain d’être tués au Vietnam…
Woodstock laisse derrière lui des dettes aux organisateurs,
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