Origine du mot Graffiti
Commentaires Composés : Origine du mot Graffiti. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mattgossebo • 24 Janvier 2013 • 1 245 Mots (5 Pages) • 1 701 Vues
Le graffiti
Introduction
Ethymologie
Le mot italien graffiti dérive du latin graphium (éraflure) qui tire son étymologie du grec graphein (γράφειν) qui signifie indifféremment écrire, dessiner ou peindre. Graffiti en langue française vient de l'italien graffito, terme désignant un stylet à écrire. Son pluriel italien est graffiti. L'usage n'a pas retenu une tentative de francisation en graffite à la fin du XXe siècle ni le singulier graffito qu'utilise, entre autres, André Malraux. On utilise donc le mot graffiti au singulier et au pluriel même si l'utilisation du S (graffitis) est admise dans l'usage.
histoire
Les graffiti existent depuis des époques reculées, dont certains exemples remontent à la Grèce antique ainsi qu'à l'Empire romain et peut aller de simples marques de griffures à des peintures de murs élaborées. Dans les temps modernes, la peinture aérosol et les marqueurs sont devenus les outils les plus utilisés. Dans la plupart des pays, « dessiner » un ou plusieurs graffitis sur une propriété sans le consentement de son propriétaire est considéré comme du vandalisme lequel est punissable par la loi. Parfois, le graffiti est employé pour communiquer un message politique et social. Il existe de nombreux caractères et styles de graffiti, cette forme d'art évolue rapidement.
(exemple de graffiti de la Grèce antique)
(exemple de graffiti romain)
Art du graffiti actuel
En français, les graffitis issus de la tradition nord américaine (tags, graff, free style) côtoient les graffiti issus de la tradition ouest-européenne (collages, pochoirs). Les auteurs de ces graffiti sont appelés graffeurs ou graffiti-artists plutôt que graffiteurs. En québécois, il n'est pas rare de les qualifier de graffiti-artists de graffiteurs ou de writers, comme en anglais. Les mots-valise calligraffiti et calligraffitiste, attribués à Bando dans Le Livre du Graffiti n'ont pas été retenus par l'usage ni par le milieu se réclamant de cette forme d'art urbain. En anglais, on évoque le plus souvent ces peintres par le terme de graffiti-artists, writers ou encore aerosol-artists. Lorsque le graffeur passe dans le domaine des créations légales, Monzon parle de peintre en aérosol.Ces graffeurs se font connaître en apposant leur signature, communément appelée « blaze », ou celle du collectif (généralement appelé posse, crew ou squad) auquel ils appartiennent sous leurs œuvres, les murs, les métros ou encore les camions.Graffiti est le nom générique donné aux dessins ou inscriptions calligraphiées, peintes, ou tracées de diverses manières sur un support qui n'est pas prévu pour cela. Certains considèrent le graffiti comme une forme d'art qui mérite d'être exposée dans des galeries tandis que d'autres le perçoivent comme indésirable. Dans ses formes les plus élaborées, le graffiti est également une forme d'art graphique.
Le « tag » est une signature. Il est soit apposé pour signer un graff soit utilisé seul et pour lui-même.
Le « flop » est un lettrage en forme de bulle élaboré généralement d'un seul trait. Ce procédé étant assez difficile à réaliser, certains graffeurs préfèrent les peindre lettre par lettre.
Les techniques
Il existe de nombreuses techniques de graffiti ou d'art de rue assimilables, telles que : la peinture aérosol (avec ou sans pochoir), la peinture à l'aérographe, la gravure (sur des vitres, sur des murs, sur des plaques métalliques, sur l'écorce des arbres, etc.), le marqueur et le stylo, la craie, la peinture au rouleau ou au pinceau, l'acide (pour vitre ou pour métal) auxquels on peut adjoindre, dans une définition élargie du graffiti, l'affiche (voir: les sérigraphies de Antonio Gallego), les stickers, les moulages (en résine ou en plâtre collés sur les murs) et la mosaïque
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