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Mouaha cas

Étude de cas : Mouaha cas. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2016  •  Étude de cas  •  3 389 Mots (14 Pages)  •  785 Vues

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Elle était là vêtu de sa jupe du samedi soir. Elle était là au milieu de cette piste de danse comme un animal en foire. Elle était là pour oublier les secondes passés depuis son départ. Et elle avait la certitude qu'il ne reviendrait pas alors pour oublier elle buvait jusqu'à tomber dans un état d'inconscience et tout les matins elle se réveillait à côté d'un bel inconnu,dénudé. C'était son petit rituel bien à elle,baiser pour oublier. Depuis qu'il était parti en mission,elle se donnait à n'importe qui,n'importe quand et n'importe où. Elle oubliait l'absence de A,dans ces nuits et journées si jouissif démuni de tout sens moral.

Ce samedi soir,rien n'avait changé il devait être autour d'une heure du matin,elle était encore sur cette fichu piste,avec cette musique atroce qui lui explosait le crâne,l'alcool était dans ses veines mais son esprit était toujours présent. Elle sentit des mains se poser sur ses hanches,rien de choquant,elle commençait à se frotter à ce bel inconnu sans même connaître son visage. Elle se dit "lui ça sera mon coup d'ce soir" et ses fameuses mains la transporta,elles exerçaient une force sur elle,comme si elle était entrain de renaître,elle pensa au plus profond de son être à A,sur ce putain de champs de bataille,sans nouvelles,elle l'imagina gisant sur le sol. puis là,elle regardât les mains,elle s'y intéressa,comme si elle ne lui était pas inconnu. Elle vit les manches,ses manches militaires. Son cœur manqua 2à3 battement,puis s'est remis à battre à toute vitesse. Elle ne savait pas si l'alcool,l'a rendait folle,ou si ces manches là,était bien réelle. Puis elle entendu un souffle,si petit entre tout ce vacarme. Elle entendu le "Lou?". Ça ne pouvait être que lui. Elle se retourna,et dans cette vision flou,elle le reconnut avec sa cicatrice en dessous de l'œil. Ce verre qu'elle lui avait explosé en pleine tête. Elle le regarda,sans émotions,impossible de parler,figer telle une statue. Elle sentit sa main si douce rentrer en contact avec la sienne,elle frissonna. Puis elle lui dit: "tu ne peux pas être lui,retournes voir une autre pute,A ne peut pas être là´,il ne reviendra pas" tout en hurlant de douleur. Il posa délicatement son autre main sur son visage,tout en se rapprochant d'elle et lui souffla à l'oreille "si c'est moi Lou,vas y on s'en va,j'te porterai si il le faut,j'veux plus te voir dans cette tenue là,tu m'as comprise? J'peux pas te laisser te détruire,je suis revenu pour toi,alors maintenant on se casse de ce putain d'bordel,on retourne chez nous,Lou,viens suis moi" elle le regarda sans rien en dire,elle savait pertinemment que c'était lui,mais elle ne pouvait pas y croire. Quand ils arrivèrent dehors de ce bordel infini,elle le supplia de lui pardonner,qu'elle l'avait sali pendant 2ans,qu'elle s'était elle même sali. Il lui répondit,qu'ils en parleraient le lendemain quand elle sera devenu sobre. Et que maintenant elle devait bien dormir cette nuit,pour être en pleine forme le lendemain,pour tout lui raconter. Le silence régna dans la voiture jusqu'à chez eux,elle s'était endormie,après tant de nuits sans trouver sommeils. Il descendit de la voiture,marcha jusqu'à la porte passagère,la prit doucement dans ses bras. Quand il rentra,il ne reconnut pas,tout était sens dessus sans dessous,des mégots recouvraient le sol,ainsi que des sous vêtements. Il la monta jusqu'à la chambre,une pièce qui puait l'enfermement totale. Il se demanda depuis combien de temps elle n'avait pas ouvert une fenêtre. Il la posa donc sur le canapé dans le salon. Il alla faire le lit,mettre de nouveaux draps qui sentaient le frais.Il rangea la chambre pendant une demi heure,il ouvrit même la fenêtre,la chaleur de l'été était encore présente même cette nuit. Les étoiles scintillaient dans le ciel. La chambre était redevenue vivante.

Il la secoua tout doucement et lui dit:

"-Lou,réveilles toi il faut que tu prennes une douche!

-hm,laisses moi dormir A.

-non,j'peux pas mettre ton corps qui pue la tristesse dans notre chambre,alors maintenant sois tu vas te doucher de toi même sois c'est moi qui te traine jusqu'à la salle de bain,et qui te douche

-traines moi,pas la force d'y aller seule."

Il la prit dans ses bras,encore une fois,et l'amenait jusqu'à celle ci. Il lui fit couler un bain,et l'allongea dans cette fameuse baignoire. Il la frotta tout délicatement avec ce gant par peur de l'abîmer. Ensuite,il l'amena jusqu'au lit,elle ne vit rien de différents,elle était complètement vide de l'intérieur. Il se demanda combien de verres avait-elle pu boire ce soir. Il ne chercha pas à comprendre,il était fatigué. Il lui enfila un de ses tee shirts,la recouvrit,alla prendre une douche,alla la rejoindre,la serra le plus fort dans ses bras par peur qu'elle s'en aille,tout en entendant avec patience le lendemain.

Quand j'ouvris les yeux,j'ai vu notre chambre comme au temps du passé,tout était rangé,rien ne trainait. J'avais mal à la tête du à l'alcool que j'avais du m'enfiler le soir passé. Ça sentait un parfum particulier,ce doux parfum que j'aimais tant. Je me retourna et là,je tomba en face à face avec A,le sourire aux lèvres. Sur le coup,j'ai encore cru que ce n'était qu'une hallucination,mais je n'avais pas encore touché à un seul joint ce matin,donc ceci était bien réelle. Je me rappela vaguement de hier soir,mais assez suffisamment pour être certaine que j'ai bien finis une soirée sans baiser et rentrer en toute sécurité. J'en avais suffisamment marre de mes pensées qui me tourmentait,il était revenu et j'devais bien lui montrer que je ne l'avais pas oublier. Je lui sauta dessus,il se mit à rire. Je m'asseyais sur lui,il me regardait toujours sans rien dire. Je lui dis donc:

"-tu es devenu sourd,A?

-sans doute quand j'ai revu ta beauté matinal,ouais

-grr,tes bras m'ont tellement manqué

Je m'allongeai sur lui,il passa ses mains dans mon dos,j'aurai pu rester là des jours entiers,à respirer sa bonne odeur,à sentir nos peaux se touchaient.

Il me retourna,me regarda droit dans les yeux,avec un regard qui me fit peur et me dit:

"Lou,j'peux

...

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