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Violence à la TV

Étude de cas : Violence à la TV. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2018  •  Étude de cas  •  2 672 Mots (11 Pages)  •  601 Vues

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  1. Représentation de la violence.
  1. Définition de la violence et des notions gravitant autour.
  2. Appendice de la violence, et impact chez les enfants :  
  • TV
  • Jeux vidéo
  • Média
  1. Étude scientifique

Représentation de la violence

  • Définition de la violence et des notions qui gravitent autour :

Pour commencer, prenons la définition du Larousse pour définir ce qu’est la violence : « Caractère de ce qui se manifeste, se produit ou produit ses effets avec une force intense, brutale et souvent destructrice » ; « extrême véhémence, grande agressivité, grande brutalité dans les propos, le comportement ».

        La violence est représentée dans différentes formes, situations, époque, culture et positions sociales, et ainsi dit, retranscrit dans différentes formes, situations, époque, cultures et positions sociales. La violence peut être légitime ou illégitime ; légale ou illégale, en fonction de codes, normes, lois, établit ou préétablit sur le plan naturel ou artificielle.

La violence est hétéroclite, autant sur le plan da la forme que sur le plan du niveau/degré. C’est-à-dire, que la violence est physique : porter un coup (selon Larousse, un coup est : choc rapide et brutal qui résulte du mouvement d'un corps qui vient en frapper un autre, et, en particulier, choc donné avec une partie du corps ou avec un instrument.) ; mais aussi morale : à travers les mots, les gestes ou bien des valeurs, qui sont tout autant destructeur voire d’avantage, sur le plan psychologique.

De surcroît, la violence s’incarne à différents niveaux/degrés plus ou moins fort. Pour reprendre la violence physique : un coup peut être une claque ou à l’antipode un coup de mitrailleuse.  La violence morale : traiter quelqu’un de simple débile en allant à des injures beaucoup plus choquante et perturbante, pas besoin de citer des exemples.

De même, comme dit Maître Yoda : « La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine ... mène à la souffrance. » Cela pour dire, que la violence, ou toute autre animosité, mène à une succession de comportement néfaste et « produit des effets avec une force intense, brutale et souvent destructrices ». Mais, le monde est intrinsèquement composé de violence, comme l’une des faces d’une pièce, ou bien le Ying et le Yang, l’Homme et la Femme, autrement dit le résultat d’une conception binaire. En l’occurrence, la violence et le calme.

Somme toute, nous ne pouvons pas éradiquer la violence de ce monde, « elle est en l’homme et hors de l’homme », mais tout au moins la minimiser, la dompter, faire en sorte de ne pas la propager par le biais des supports de communication, comme nous allons le voir plus tard.

        Mais comment et pourquoi se manifeste la violence ? et, est-elle justifiable ? 

 

« Le sens que nous donnons à la violence reflète à la fois ce que nous sommes et ce que nous souhaiterions être ». La violence se manifeste et se développe au fur et à mesure de notre existence, proportionnellement aux événements « virtuels » auxquels nous sommes exposés, à savoir les films, les jeux vidéo, la pornographie, les médias, etc., mais aussi les évènements « réels » : maltraitance familiale, harcèlement scolaire et autres.  

Ainsi, dans certaines situations, la violence n’est pas canalisée tandis qu’elle pourrait ou devrait l’être et par conséquent certaines personnes se trouvent exposés ou surexposés. Au demeurant, le martèlement répété d’image, vidéo et autres sont omniprésent dans leur tête et, après tout, ne savent réagir qu’aux travers de ce type de comportement reproduit. En ce sens, une personne qui n’a pas appris à extérioriser sa pensée, ses émotions, ses ressenties, ne saura dans un tel cas réagir, encore une fois, que par la violence, au fond celle d’un comportement animal.

Tout cela pour dire, que la violence est inacceptable mais excusable compte tenu du passé pour tout un chacun.

        A titre d’exemple, la violence peut être excusable, dans la mesure où une forme de « supraconscience » (Gustave le bon, « la psychologie des foules ») peut prendre le dessus et ainsi brouiller la frontière de violence, non-violence. En clair, la conscience de la foule va être au-dessus de la simple addition des éléments qui la compose.

        Nous pouvons mentionner le cas des Nazis, qui ont commis, rappelons-le, des actes abominables et même inimaginable. Après la chute du régime Nazis, du suicide de Adolf Hitler, une succession de procès ont vu le jour afin de condamner les protagonistes de cette terrible tragédie, allant du plus subalterne au plus haut hiérarchiquement. Une chose en est sortie : l’incompréhension de la violence commise à cet autre peuple.

        Pourquoi ? car la barrière de suggestibilité et de l’irresponsabilité/désinhibition, de tout un chacun est rompues, c’est-à-dire que respectivement pour cette première, l’individu va avoir une propension à répondre positivement à ce qu’on lui suggère ; et pour cette deuxième, la barrière subjective s’effondre, qui fait que l’on va se laisser aller par la passion.

        Comment ? le régime nazi a mis en œuvre une normalisation, légitimation, de cette idéologie grâce à une « systémie » omniprésente dans l’environnement des individus. Ainsi, dans un contexte déterminé, un individu est toujours en interrelation avec l’environnement et avec les autres membres du groupe. Cette incrémentation de l’idéologie se fait par la propagande qui met sous hypnose le peuple – le propre d’un régime dictatorial. La propagande se diffuse par les médias, notamment. Les médias vont inoculer n’importe quelles informations dans le cerveau du récepteur. Harold Lasswell parle du concept de la seringue hypodermique. C’est-à-dire que les médias injectent leurs informations (propagandes, news, etc.) directement telle une seringue dans les pensées de l’individu. Ainsi ils injectent de manière uniforme des messages, des idées et des attitudes dans le cerveau des membres de l’audience considérés comme atomisés et vulnérables. De surcroît, la jeunesse hitlérienne contribuait aussi au conditionnement, en outre.

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