L’affaire Dreyfus

L’affaire Dreyfus

1 - ZOLA reproche aux officiers supérieurs de l'armée française, ainsi qu’aux experts en écriture, d avoir bafoué la justice en ayant acquitté le véritable auteur de la trahison.

2 – oui, toutes les personnes qu’il nomme lui semblent coupable mais à différents niveaux, certains pour antisémitisme, d’autre pour ne pas porter atteinte a l’institution militaire, et ne pas entacher leur carrière militaire, d’autres ont fait des rapports mensongers et frauduleux, la presse qui dans ses articles égarer l’opinion et tromper les lecteurs afin de couvrir leur faute. Pour un philosophe des lumières, qui combat l’injustice, tous les personnes qu’il nomme sont coupables.

3 – parmi toutes les fautes qui lui semblent les plus graves, il y a en une qui lui paraît essentielle, l’erreur judiciaire dont le Lieutenant-colonel du Paty de Clam, a défendu bec et ongle pendant trois ans, tout en sachant qu’il avait tort.

Le fait que le conseil de guerre a délibérément acquitter le coupable présumé, est pour Zola une faute grave.

4 - Zola cite clairement le texte de loi qu'il transgresse en portant cette accusation : « je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 ».
Il expose ainsi son courage politique et dit clairement et fait part au lecteur de toute sa détermination car il montre qu'il a conscience des risques qu'il prend en lançant cette accusation, il sait qu’il va être poursuivit pour actes de diffamation.

5 – L’article « j’accuse » de Zola publié dans le journal l’aurore, va jouer un rôle déterminant dans l’affaire Dreyfus, il va dans un premier temps sensibiliser l’opinion publique et faire débat dans toute la France.

Cette lettre ouverte étant destinée personnellement au président de la république, ce dernier n’a pas d’autre choix que de faire réviser le procès, afin d’éviter d’être mal perçu par la population.

6 - Zola use fréquemment de verbes d'action ou de volonté, d’expressions disant la certitude ou la détermination énergique : je n'ignore pas, c'est volontairement que je m'expose, je n'ai qu'une passion, L'omniprésence de la première personne dans ces expressions, comme dans l'anaphore « J'accuse », confirme l'idée d'engagement personnel de l'auteur.

Par cette éloquence et cet art de bien parler zola va essayer comme le ferait un avocat lors d’un procès de convaincre le jury.

 7 - Zola utilise également l'ironie pour convaincre le lecteur, quand il affirme que les trois experts en écritures ont menti « à moins qu'un examen médical ne les déclare atteints d'une maladie de la vue ou du jugement ». Quand il écrit qu’il na ni rancune ni haine envers les personnes qu’il accuse, qu’ils ne sont que des esprits de malfaisance sociale, il ironise encore avec subtilité.

Synthèse

L’éloquence oratoire, mise au service d’une cause juste, dans l’affaire Dreyfus et là même que celle utilisée par voltaire pour Jean Calas.

Les deux hommes s’inscrivaient dans une tradition d’engagement politique de l’intellectuel, faisant partis des philosophes des lumières, leur combat pour rétablir l’injustice était le même.

Ils ont tous les deux alerter l’opinion publique, s’adressant aux plus hautes sphères de la société l’un le roi, l’autre le président de la république.

Ces écrivains ont su à l'occasion consacrer leur savoir-faire, leur habileté rhétorique, à combattre l'intolérance et l'injustice. Ils ont mis leur célébrité au service de la cause défendue. 

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